[Scan] Metmati / Tarawih réfutation & destruction avec des preuves vidéo de sa taqiya chiite envers Umar (ra) et sa manipulation des texte sur tarawih



==> Cet article se veut d'être long car il exposera au mieux tout les points cité à son encontre avec preuves incha Allah <==

Maamar Metmati est un prédicateur sur youtube qui à gagné une pseudo-crédibilité grâce à la mise en avant de ses groupies sur les réseaux sociaux. Cet homme est sous dissimulation chiite (taqiya) Son fan club ne veut pas croire ceci car ils partagent ses travaux de pseudo réfutation sur l'islam de France.
De ce fait, ils excusent certaines parole de mécréance clair, grave ou autre de sa part en prenant ce que metmati utilise en paravent pour dissimuler son chiisme et se fondre dans la masse.


Nous allons prouvé ici noir sur blanc, carte sur table son affiliation au chiisme, et sa gravité sur l'accusation du compagnon Umar ibn al khatab (ra) d'innovation concernant la prière du tarawih.

La dogmatique des shiites et de se mêler aux sunnites par le biais d’allégation subtile, pour les détourner de la sunna du prophète et prendre part à leur reniement de certains compagnons et des croyances exagéré autour de Ali (ra) et de sa famille (ra)

Voici une parole chiite :




« Mélangez-vous avec eux (sunnites) de l’extérieur, et opposez-vous à eux intérieurement. »(Al-Kafi : vol 9 p116)



rentrons dans le vif du sujet



Voici les parties de l'article :


1 ère partie : Preuve en vidéo que metmati à des positions chiite concernant le compagnon Umar ibn al khatab et qu'il adopte les subtilités chiite pour les ancrer dans la tête des sunnites au fur et a mesure comme pour le tarawih, coran incomplet etc etc

2 ème partie : L'origine du refus du tarawih qui viens du chiisme et la manipulation chiite des textes sunnite utilisé par metmati pour rendre le tarawih comme une innovation.


3 ème partie : Les preuves irréfutables que le tarawih est une sunna, et non une innovation bonne ou mauvaise

4 ème partie : explication des termes innovation blâmable et innovation autorisé.





1ère partie :

  La preuve en vidéo que metmati use de taqiya pour véhiculer son reniement de umar (ra)
(nous nous excusons d'avance pour  la qualité médiocre et les fautes d'orthographe)







Il est connut qu'après la scission politico-religieuse entre les sunnites et les shi'ate Ali, que ces mêmes, ce sont divisés en plusieurs sectes, parmi elle, ceux qui ont  exagéré envers Ahlul beyt et Ali (ra) comme les shiite imamite et les alevis qui lui ont accordé l' infaillibilité scientifique et de l'invisible et pour certain la divinité.

Voici un passage de son livre qui coïncide avec ces exagérations :

(Ceci ne veut pas dire que Ali (ra) n'a pas de science, seul un fou dirait celà, chaque chose à sa place)


Seul l'aveugle et l'entêté niera sa taqiya, surtout qu'ici sa dissimulation n'a pas était rapporté au complet pour ne pas alourdir la vidéo et l'article qui est assez long, vous pouvez regardez
metmati et achoura  ou ces chaînes youtube ici  et









2 ème partie : 

Le tarawih à était refusé par les chiites, tout comme un bon nombre d'acte sunnite comme l'essuyage des pieds (khufayn etc), la main droite sur la main gauche durant la salat (Qabd) etc..

Si vous ouvrez les livres chiites de fatawa vous découvrirez qu'ils considèrent tarawih comme une innovation, voici une de leurs fatawa :

Il a été demandé aux Imams al-Baqir (as) et al-Sadeq (as) s’il était permis de prier en groupe des prières facultatives pendant les nuits de hamadhan. Tous deux nous rapportent la tradition suivante du Prophète (saww) dans la laquelle il dit :

« en vérité, offrir des prières facultatives (nafila) en groupe durant les nuits du mois de Ramadhan est une innovation… Ô vous les gens ! Ne faites pas de prières facultatives en groupe pendant le mois de Ramadhan… il est, sans aucun doute, bien meilleur d’adorer Allah en faisant de petits actes qui sont en accord avec la sounna que de l’adorer par des actes plus grands, certes, mais qui sont des innovations. »

[al-Hurr al-`Amili, Wasa’il al-Shi`ah, vol.8, pg.45]


voici encore une confirmation de source sunnite que cette origine de négation est chiite :

L'imam As Sarkhassi le hanafite auteur du livre kitab al mabsut, rapporte l'ijma de la légitimité du tarawih et l'origine de la négation de ce dernier par les rawafidh





Parmi ses arguments sur le faite que tarawih est une innovation et qu'il vaut mieux prier chez sois pour le qiyam ul ramadhan. Ses sources ne sont que falsification shiite que l'on trouve dans leur forum et dans leur site de pseudo réfutation. :


Parmi les arguments utilisés par les détracteur sans science du tarawih, on peut citer certains hadith qui laisse croire que sois disant  toute les prières sunnan (surérogatoire) faite à la mosquée est une innovation (nous allons expliquer clairement ces hadiths)


« Faites vos prières chez vous. La meilleure prière est celle faite chez soi, sauf la prière rituelle. »Sahih Al-Bukhari – Edition Al Qalam – Tome 1 – Hadith 731 pages 522, 523

« Accomplissez donc votre salât chez vous, car la meilleure salât est celle que vous accomplissez dans vos demeures, exception faite de la salât prescrite. »
Sahih Al-Bukhari – Edition Al Qalam – Tome 5 – Hadith 7290 page 362
etc etc et toute une ribambelle de hadith de ce contexte occulté :

Explication :
Celui qui a un minimum de science et de compréhension sais que ces hadiths ne concernent que les prière rawatib après les 5 prière obligatoires, ou les nawafil moutlaqah (Prières faites à des moments non précis) Car il y a des gens qui passent leur journées à prier à la mosquée sans en laisser quelques unes pour chez eux, il à était rapporté authentiquement que le prophète saws prié les rawatib plus à la maison qu'au masjid et on peut concilier ceci avec le fameux hadith : "ne faite pas de vos maisons des tombes" (Abandonner la lecture du coran et de la salat à l'intérieur d'elle) (Muslim 780)


Pour preuve :                                     Le prophète aleyhi salat w salam à dit :

" L'orsque l'un d'entre vous termine sa prière à la mosqué, qu'il réserve pour chez lui une partie de ses autres prières. En effet Allah à accordé un bien aux prières accomplies chez sois "
(Muslim/ sahih)

*Les rawatib sont les 12 rak'at dispersées en sunan recommandés dans les 5 prières quotidienne voir ici




Autre ambiguité : Il cite la parole des savants qui disent qu'ils préfèrent faire les nawafil tout seul chez eux ou le qiyam du ramadhan aussi seul (car eux finissent le coran tout les 3jours pas comme à la mosqué ou il est finit 1 ou 2 dans le mois),et leur avis pour la plus part concerne le tahajjud après tarawih ou le witr. Il ne  mentionne pas les avis qui dérangent (comme l'ijma du tarawih dérrière un imam etc) et ceci est la technique des shiite dans leur forum et site internet : 
comme ici ou ici :


Dans une de ses vidéos, il fait mine de prendre al mudawana al kubra de l'imam malik dans ses mains et d'autres ouvrages ou nous allons prendre les passages 1 par 1. Il montre en scan ceux qui sont ambiguë qu'il à chopper sur les sites chiite qui n'invalide pas tarawih en groupe (nous allons prouver ceci dans la partie suivante avec même des sources chiites) Sans filmer les pages lui même, car entre ces passages douteux il ya des passages contradictoire pour lui.

Voici le tour de passe passe en vidéo







Si on regarde al mudawana, malik dit :



Ici on comprends qu'il voulait prier la rawatib du 'isha seul pour faire durer comme bon lui semble et pratiquait la sunna de faire witr à la maison ce qui justifie la parole de l'imam malik sur le faite de prier à la maison pour les surérogatoire et comme expliquait au chapitre précédent
Re confirmation ici :



Voilà pour la manipulation sur la parole de l'imam malik

Ensuite il prend sharh sahih muslim d'al nawawi pour rapporté une parole ambiguë, plus loin nous rapporterons son ijm'a sur tarawih






Toujours rebelote dans le tadlis, traficotage avec la parole de l'imam shatibi : 








Dans le même livre on li 









On prend les même et on recommence avec la parole de l'imam shafi'i :






Quand à la parole sorti par metmytho dans Al Hawi :


Voici la parole de l'imam sur le sujet







Maintenant passons sur le tour de passe passe de la parole de l'imam Tahawy
même méthode, il montre le livre avec un marque page et un scan sortit de contexte












Concernant sa dernière parole dans la vidéo


Voilà : 



car tout tahajjud ou qiyam avant le fajr durant le ramadhan est appelé tarawih


Les fan club metmatiens vous tenez bon ? Mettez une bassine près de vous ou du doliprane car sa ne vient que de commencer :) 




Et maintenant avec le mussanaf d'ibn abi shayba :



















MAINTENANT QUE VOUS AVEZ VU COMMENT IL MANIPULE LES TEXTES, PASSONS A LA PARTIE 3.

Le bienfait pendant le ramadan c'est qu' Allah enchaîne les chiites (les diables) en dehors des mosquées afin qu'ils ne viennent pas souiller les mosquées durant tarawih.

"Abû Hurayrah — qu’Allâh soit satisfait de lui — rapporte que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — a dit : "Lorsque le mois de Ramadân arrive, les portes du Paradis sont ouvertes et les portes de l’Enfer sont fermés, et les démons sont enchaînés."(rapporté par Al-Bukhârî)









3 ème partie : 
Les preuves irréfutables que le tarawih est une sunna, et non une innovation bonne ou mauvaise :



On va commencer avec une source chiite, en réfutation à metmati, de quoi remuer le couteau dans la plaie des chiite pseudo coraniste : 



L'imam Zayd était sunnite mais les chiites lui attribut un musnad, hors celui qui est présenté de nos jours est un ouvrage chiite voici la preuve en vidéo (et falsification de metmati une énième fois) :


Source sunnite : Le comble c'est que Ali (raa) incite Omar (raa) à rétablir cette sunna du Tarawih. Ali (raa) valide toutes les oeuvres de Omar (raa).



Metmati précédemment avait occulté les textes de l'imam tahawy voici l'avis de l'imam sur tarawih : 



Voici l'avis de L'imam al Ala'i (rahimahu Allah) dit que c'est une prière légitime et qu'elle ne fait pas partie des innovations blâmables :



L'imam Abu Hanifa et l'imam al Mawsili (rahimahuma Allah) disent que c'est une sunna mou'akkada :



L'imam Nawawi (rahimahu Allah) dit que c'est une Sunna selon le consensus des savants :




Ibn Qudama al maqdisi le cheykh du madhab hanbalite : 



Ibn taymiyya :




Voici un hadith


La prière supplémentaire pendant les nuits du Ramadan : instituée par le Prophète saws lui-même :
Si la prière – autre que les quatre cycles (rak'a) de 'ishâ, les deux cycles (rak'a) sunna qui les suivent, et la salât ul-witr – pendant les nuits de toute l'année est simplement recommandée (mandûb), accomplir la prière des tarâwîh pendant chaque nuit du ramadan est plus accentuée : elle est sunna mu'akkada (cf. pour ce dernier point : Ad-Durr ul-mukhtâr 2/495, Al-Mughnî2/411). Le Prophète a exhorté parfois à accomplir la prière de nuit en général (voir Sahîh ul-Bukhârî, kitâb ut-tahajjud, bâb 5) ; mais il a pris un soin particulier à exhorter à accomplir cette prière de nuit du ramadan : 

Abû Hurayra raconte : "Le Prophète exhortait à accomplir le qiyâm du ramadan sans leur en donner l'ordre avec force ; il disait : "Celui qui prie pendant le Ramadan, avec foi et espoir de récompenses, ses péchés antérieurs lui seront pardonnés""(rapporté par Muslim 759, at-Tirmidhî 808). Le fait qu'il ne leur en donnait pas l'ordre avec force montre clairement qu'il ne s'agit pas des cinq prières quotidiennes, mais d'une prière supplémentaire, et a entraîné que cette prière n'est pas fardh / wâjib.
Al-Bukhârî a rapporté aussi ce hadîth relaté par Abû Hurayra : le Prophète (sur lui la paix) a dit :
"Celui qui prie pendant le Ramadan, avec foi et espoir de récompenses, ses péchés antérieurs lui seront pardonnés" (rapporté par al-Bukhârî, 1904-1905). Al-Bukhârî a placé ce hadîth sous un point (bâb) intitulé : "La valeur de qui accomplit le qiyâm du ramadan", au sein du Chapitre concernant le jeûne (Kitâb us-sawm) ; d'après la version de al-Mustamlî (FB 4/317), ce point (bâb) se trouve même, dans le Sahîh de al-Bukhârî, au sein d'un Chapitre concernant la salât ut-tarâwîh(Kitâbu salât it-tarâwîh).
D'après certains ulémas, le qiyâmu ramadân évoqué dans ces hadîths, c'est-à-dire la prière des tarâwîh, qui est sunna mu'akkada, est une prière qui est accomplie la nuit, mais qui reste distincte du qiyâm ul-layl (ou salât ut-tahajjud), c'est-à-dire la prière de nuit, qu'il est recommandé de faire toute l'année et qui reste donc instituée (de caractère simplement mandûb) pendant le mois de ramadan aussi, en sus de la prière des tarâwîh.
Pour d'autres ulémas, le qiyâmu ramadan est tout simplement le qiyâm ul-layl du mois de ramadan, et qui a accompli la prière des tarâwîh a donc accompli la salât ut-tahajjud. Simplement le qiyâm ul-layl du mois de ramadan a un caractère accentué (mu'akkad), ce qui n'est pas le cas du qiyâm ul-layl du reste de l'année.
Accomplir n'importe quelle prière en groupe de temps en temps n'est pas bid'a:
Le Prophète a accompli par exemple une prière facultative en groupe chez 
'Itbân ibn Mâlik. Ibn Qudâma écrit : 
"Il est permis d'accomplir les prières facultatives (tatawwu') en groupe et individuellement, car le Prophète a fait ces deux choses. La plupart des ses prières facultatives étaient accomplies individuellement ; (mais) une fois il l'a accomplie avec Hudhayfa, une autre fois avec Ibn Abbâs, une fois avec Anas ibn Mâlik, sa mère et un orphelin ; une fois il a dirigé une prière facultative pour ses Compagnons dans la maison de 'Itbân ; et pendant trois nuits il a dirigé la prière des nuits du ramadan pour eux" (Al-Mughnî 2/380).




4ème partie 
Explication des 2 innovations, et ou le tarawih se situe dans tout ça (innovation des actes ou du langage ? ) :




Les innovations étaientt classés en 5 catégories (de obligatoire jusqu'à haram)
Après de longue synthèse elle ont était divisé en 2 pour facilité la compréhension
L'innovation qui entre dans les actes est rejeté
l'innovation d'apprentissage ou linguistique  ou méthodique est la seul accepté




La mère des croyants, Aïsha a rapporté que le Messager de Dieu a dit :

« Celui qui apporte dans notre religion-ci une innovation qui lui est étrangère, on doit rejeter tout ce qu'il dit. » Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.

Dans une autre version de Muslim :

« Celui qui fait une chose en désaccord avec notre religion, on doit rejeter tout ce qu'il fait. »



Ne pas confondre bid'a louable dans le sens de l'extraction, méthodologie et éclaircissement de la finalité de la shariya comme les 4 écoles, la compilation du coran, la division du coran en Medinois et Mecquois

Et bid'a qui font partit des actes qui elle sont blamâble si elle tire aucune source du kitab w sunna
Hors le tarawih à était pratiquait part le prophète saws.

D'après Joubeyr Ibn Noufeyr, Abou Dhar (qu'Allah l'agrée) a dit: Nous avons jeûné avec le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) et il n'a pas prié pour nous jusqu'à ce qu'il reste 7 nuits du mois. Alors il a prié pour nous jusqu'à ce qu'un tiers de la nuit soit passé.
Puis il n'a pas prié pour nous alors qu'il restait 6 nuits du mois.
Puis alors qu'il restait 5 nuits du mois il a prié pour nous jusqu'à ce que le milieu de la nuit soit passé.
Nous lui avons alors dit: Ô Messager d'Allah! Si tu nous faisais une prière surérogatoire pour le reste de cette-nuit ci ?
Le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Certes celui qui prie avec l'imam jusqu'à ce qu'il termine, il lui est écrit la nuit de prière complète ».
Puis il n'a pas prié pour nous jusqu'à ce qu'il reste 3 nuits du mois alors il a prié pour nous et a appelé sa famille et ses épouses. Alors il a prié pour nous jusqu'à ce que nous avons craint le falah. J'ai dit: qu'est-ce que le falah ? Il répondit: Le sahour.

(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°806)





 mais il n'a pas rejoint certains groupes qui l’imitait de peur que ceci ne leur deviennent une obligation prescrite pour eux.

D'après Abou Houreira (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) est sortit une nuit de Ramadan et a vu des gens qui priaient dans un coin de la mosquée. Alors il a dit: « Que font ceux-là? ».
Quelqu'un a dit: Ô Messager d'Allah! Ce sont des gens qui n'ont pas de Coran avec eux et Oubay Ibn Ka'b (qu'Allah l'agrée) récite et eux prient avec lui. Alors le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Ils ont bien agis » et il n'a pas détesté cela pour eux.

(Rapporté Ibn Nasr dans Moukhtasar Qiyam Leyl p 217)





Accomplir continuellement la prière de nuit du ramadan en groupe (à la mosquée ou ailleurs), est-ce vraiment une bid'a ?

voici ce que Ibn Kathir (رحمه الله) a dit en explication du verset (2:117) :

والبدعة على قسمين تارة تكون بدعة شرعية كقوله فإن كل محدثة بدعة وكل بدعة ضلالة وتارة تكون بدعة لغوية كقول أمير المؤمنين عمر بن الخطاب عن جمعه إياهم على صلاة التراويح واستمرارهم نعمت البدعة هذه

« La bid’ah est de deux catégories. Tantôt il s'agit de bid’ah shar’iyyah (innovation au sens religieux), comme dans sa parole : « Car toute chose nouvellement inventée est une innovation et toute innovation est un égarement... », et tantôt il s'agit de bid’ah lughawiyyah (innovation au sens linguistique), comme dans la parole du Commandeur des Croyants ‘Umar Ibn Al-Khattâb à propos du fait qu'ils les a réunis ensemble pour la prière de Tarawih et leur a fait maintenir cette pratique : « Quelle bonne innovation... »
Al-Bukhârî rapporte que, durant son califat, Omar ibn ul-Khattâb, se rendant à la mosquée pendant une nuit de ramadan, vit les gens en train d'y accomplir la prière de nuit de façon séparée : un homme priait seul, un autre priait avec un petit groupe sous sa direction. Omar dit alors :

 "Je pense que si je réunissais ces gens sous la direction d'un seul lecteur, ce serait mieux"

En ayant pris la décision, il les réunit sous la direction de Ubayy ibn Ka'b. Se rendant une autre fois et voyant les gens accomplir la prière de nuit sous la direction du imam nommé, il prononça une parole d'appréciation, mais ajouta : 
"Ce par rapport à quoi ils restent endormis est (néanmoins) meilleur que ce pour quoi ils se tiennent debout" ("il voulait parler, dit le transmetteur, de la fin de la nuit ; ces gens priaient au début de la nuit") (rapporté par al-Bukhârî, 1906).

 D'après les ulémas qui pensent que la salât ut-tarâwîh est chose distincte de la salât ut-tahajjud pendant le ramadan, dans sa dernière phrase, Omar parlait de "salât" (il voulait donc dire : "La salât ut-tahajjud, au moment de laquelle ils restent endormis, est meilleure que la salât ut-tarâwîh"). D'après les ulémas qui pensent que la salât ut-tarâwîh est la salât ut-tahajjud du ramadan, Omar parlait ici de "sâ'ah" (et il voulait alors dire : "La fin de la nuit, heure à laquelle ils restent endormis, est meilleure pour l'accomplissement de ce qiyâm ul-layl que le début de la nuit, heure à laquelle eux l'accomplissent").
D'après Ibn Jarîr et al-Wâqidî, c'est en l'an 14 de l'hégire (soit un peu plus de trois ans après le décès du Prophète) que Omar institua cela (Al-Bidâya wa-n-nihâya, 7/52). Et Omar fit écrire à toutes les villes musulmanes leur demandant d'instituer l'accomplissement de cette prière en groupe (Ibid.).
Cette continuité est-elle une nouveauté instituée par Omar ibn ul-Khattâb ? Oui (c'est une bid'a lughawiyya, comme l'a expliqué Ibn Taymiyya,ibn kathir ... Et c'est là le sens de la parole d'appréciation de Omar "Ni'mat il-bid'atu hâdhihî !", qu'il prononça quand il vit l'accomplissement en groupe).
Mais cette continuité est-elle une bid'a shari'yya ? Non. Explications...
Aïcha (ce récit est relaté aussi par Zayd ibn Thâbit, nous allons y revenir) raconte qu'une fois le Prophète a accompli la prière de nuit pendant le ramadan, et des gens se sont mis à prier sous sa direction. Le lendemain matin ces Compagnons en ont parlé autour d'eux, et la nuit suivante, pour la seconde fois, ils ont accompli la prière de nuit sous sa direction. Ceci s'est répété deux ou trois nuits. Mais la nuit d'après, le Prophète est resté assis [chez lui] et n'est pas sorti. Le matin les gens (lui) en ont parlé, et il dit :
 "J'ai craint que la prière de nuit vous soit rendue obligatoire" (hadîthu Aïcha : al-Bukhârî 696). 

Dans une autre version, on lit que la quatrième nuit, la mosquée du Prophète ne put pas contenir tous les gens qui s'étaient rassemblés, et ce fut cette nuit que le Prophète ne sortit pas. Et ce fut après la prière de l'aube que celui-ci dit :
 "Il ne m'était pas resté inconnu que vous étiez là. Mais j'ai craint que cela ne soit rendu obligatoire sur vous, et que vous n'en soyez pas capables" (hadîthu Aïcha : al-Bukhârî 882, 1908).

 Dans une autre version, il est relaté qu'il a alors dit : "J'ai vu ce que vous avez fait. Et ne m'a empêché de sortir vers vous que le fait que j'ai craint qu'elle soit rendue obligatoire sur vous" (hadîthu Aïcha : al-Bukhârî 1077).

Or cet épisode (où on voit le Prophète accomplir la prière de nuit en groupe) s'est passé :
– pendant le ramadan
 (hadîthu Aïcha : al-Bukhârî 1077),
– dans la mosquée (hadîthu Aïcha : al-Bukhârî 1077, 1907, 882) ; dans une version du propos de Aïcha, on lit : "fî hujratihî" (hadîthu Aïcha : al-Bukhârî 696), mais il s'agit non pas de son appartement mais d'un petit espace qu'il s'était aménagé dans la salle de la mosquée par le moyen d'une natte, comme le prouve un autre propos de Aïcha (al-Bukhârî 697, 5523), de même que le propos de Zayd ibn Thâbit (hadîthu Zayd : al-Bukhârî 698, 5762).
(Il est à noter que la numérotation que je cite est celle dite "de al-Bughâ", qui est différente de celle dite "de Fat'h ul-bârî".)
Par ailleurs, Abû Dharr raconte : "Nous jeûnions en compagnie du Prophète pendant le mois de ramadan. Avant qu'il reste sept (nuits pour que le mois se termine), il ne dirigea pas de prière (de nuit) pour nous pendant tout le mois. (La septième avant-dernière nuit), il dirigea la prière pour nous jusqu'à un tiers de la nuit. La sixième avant-dernière nuit, il ne dirigea pas la prière pour nous. La cinquième avant dernière nuit, il dirigea la prière pour nous jusqu'à la moitié de la nuit ; je lui dis : "Messager de Dieu, si tu nous donnais plus en prière de cette nuit !" Il dit : "Lorsque quelqu'un accomplit la prière avec l'imam jusqu'à ce que celui-ci s'en retourne, cela lui est compté comme prière de (toute) une nuit." La quatrième avant-dernière nuit, il ne dirigea pas de prière pour nous. La troisième avant-dernière nuit, il réunit les siens, ses épouses et les gens, et dirigea la prière pour nous jusqu'à ce que nous craignîmes manquer le repas d'avant l'aube. Puis il ne dirigea pas de prière pour nous le reste du mois" (Abû Dâoûd 1375, at-Tirmidhî 806, an-Nassâ'ï).
Si dans le récit précédent, par Aïcha, on voit des Compagnons se réunir d'eux-mêmes pour accomplir la prière de nuit du ramadan sous la direction du Prophète dans sa mosquée, et ce pendant deux ou trois nuits consécutives, ici le récit que nous fait Abû Dharr constitue un autre épisode : d'une part les nuits où la prière de nuit est accomplie sous la direction du Prophète ne sont pas consécutives comme on l'a vu dans le récit de Aîcha ; d'autre part on voit le Prophète lui-même réunir des Compagnons pendant quelques nuits pour qu'ils accomplissent cette prière sous sa direction.
Par ailleurs, dans le récit de Aîcha, des Compagnons s'étant réunis d'eux-mêmes, quand le Prophète – la quatrième ou la cinquième nuit – n'est plus sorti vers les gens s'étant de nouveau rassemblés (et donc ne leur a plus donné l'occasion d'accomplir la prière de nuit du ramadan sous sa direction), il leur en a explicitement détaillé la raison : "Et ne m'a empêché de sortir vers vous que le fait que j'ai craint qu'elle soit rendue obligatoire sur vous" (hadîthu Aïcha : al-Bukhârî 1077) ; selon deux des trois interprétations qu'en a données Ibn Hajar, ce que le Prophète craignait était soit que la prière de nuit devienne obligatoire pendant le mois de ramadan ; soit que le fait d'accomplir en groupe la prière facultative de nuit ("qiyâm ul-layl") (de toute l'année) devienne obligatoire pour que cette prière soit valable (Fat'h ul-bârî, 3/19). C'est donc cette raison qui a empêché le Prophète de continuer à laisser les Compagnons accomplir la prière des tarâwîh sous sa direction, dans la mosquée.
Or ce que le Prophète craignait ne pouvait se réaliser que par la venue d'une révélation divine. La révélation divine étant désormais interrompue depuis le décès du Prophète, il était possible d'accomplir cette prière en groupe dans la mosquée continuellement. En effet, la cause étant désormais absente, la règle (empêchant d'accomplir continuellement cette prière en groupe dans la mosquée) ne s'applique plus. C'est ce que Omar comprit, et c'est pourquoi il institua la continuité dans l'accomplissement en groupe de la prière des tarâwîh.

Ibn Taymiyya le souligne ainsi : "(Le Prophète) a mentionné la cause ('illa) du fait qu'il ne soit pas sorti [pour accomplir les tarâwîh en groupe] : il craignait que cela soit décrété obligatoire. On comprend donc par là que le facteur poussant à sortir était présent, et que s'il n'y avait la crainte que cela soit décrété obligatoire, il serait sorti. Lorsque vint l'époque de Omar, celui-ci rassembla (les musulmans) sous la direction d'un seul récitant (qâri'), et la mosquée fut [pour cela] éclairée. (…) La sunna implique qu'il s'agit là d'une action pieuse s'il n'y avait eu la crainte que cela soit décrété obligatoire. Or cette crainte que cela soit décrété obligatoire a disparu avec la mort du Prophète (sur lui la paix). Ce qui empêchait a donc disparu" (Iqtidhâ' us-sirât il-mustaqîm, p. 256). Du propos de Omar "Si je rassemblais ces gens sous la direction d'un seul récitant, ce serait mieux"Ibn Hajar relate ce commentaire : 
"Omar a compris cela du fait que le Prophète a approuvé que des gens avaient accompli la prière avec lui pendant ces nuits, et que s'il n'avait pas aimé cela pour eux, c'était seulement par crainte que cela soit décrété obligatoire sur eux (…). 
Puis, lorsque le Prophète mourut, on fut à l'abri de cela. La majorité des ulémas ont incliné vers le propos de Omar (…). Ibn Battâl dit : "Accomplir le qiyâm du ramadan [en groupe] est sunna, car Omar ne l'a pris que de la façon de faire du Prophète, et le Prophète ne l'a [à un moment] délaissé que par crainte que cela soit décrété obligatoire"" (Fat'h ul-bârî 4/320).
Dire que Omar a institué une bid'a est donc infondé ; ce n'est même pas une khata' ijtihâdî de sa part. Même l'école malikite, qui est d'avis que, en soi, il est mieux d'accomplir la prière des tarâwîh seul (Si la personne et hafiz comme expliqué dans les scans), est d'avis qu'il est quand même autorisé de l'accomplir en groupe à la mosquée, et ce "à cause du hadîthu Aïcha" [celui que nous avons cité plus haut] (cf. Al-Fiqh ul-mâlikî fî thawbihi-l-jadîd, 1/479).

Source maison-islam.com


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Nous tennons à remercier les frères qui ont contribué à cet article au niveau des scans et des vidéos

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