Interventionnisme et Colonialisme

La résistance des musulmans à la domination occidentale à suscité controverses et critiques de la part d'islamologues, démocrates, occidentaux qui juge la culture islamique :  « essentiellement incapables d’embrasser la modernité», «chérissant une culture de la mort», coupables «chez nous» de «racisme anti-blanc», menaçant «notre identité» et même provoquant «une guerre entre les civilisations». Le Moyen-Orient devra faire face à l’Occident et ces activistes laïcards, humanistes et démocrates qui depuis l'ère colonial n'ont cessé de vouloir imposer leur modèle européen des Lumières au Moyen-Orient afin de détruire l'Islam et les mœurs intrinsèquement islamique.


 
Interventionnisme et Colonialisme,

                                            - la soumission à l'impérialisme -

 L'Europe connut à l'époque de la Révolution française et de Napoléon des transformations sociales rapides qui entraînèrent une politique d’expansion vers les autres régions, le colonialisme européen, d'origine essentiellement économique. Dès le 18 siècle, les grandes puissances et leurs entreprises commerciales avaient conquis d'importantes positions dans les pays du Maghreb, du Proche-Orient et d'Asie. Le Débarquement de Bonaparte en Égypte marqua toutefois les débuts sombres et despotiques de l'histoire du Moyen-Orient. Après l'embarcation de Napoléon en Égypte une campagne militaire d'humanistes vient se greffer à cette mission scientifique dont les savants, archéologues, chercheurs qui l’accompagnent sont presque tous francs-maçons. Une rumeur affirme que Bonaparte a pu être initié à la franc-maçonnerie lors de cette campagne d’Égypte dans cette fameuse « Loge Isis », comme le suggère notamment le manuscrit  {Le miroir de la Vérité }.

Le Colon déterminé
préconise cette expédition en Égypte avec l'argument qu'une fois installés en Égypte, les Français pourraient ouvrir l’isthme de Suez, ce qui détournerait le commerce des Indes si profitable aux Anglais. Détruisant ainsi la puissance anglaise en Inde, la France affaiblirait d’autant la position anglaise en Europe. L'objectif de Napoléon fut le même que celui des puissances coloniales modernes ; déstabiliser le Moyen-Orient sur le plan économique, sociologique et religieux. Faire croire à l'opinion publique que l'on sert des causes humanitaires, et effacer les pages noires du vieux colonialisme. 

 

L'arme du colonialisme :

Le 23 février 2005, le Parlement français a invité les Français à aimer le colonialisme. Ce jour-là, la majorité
de droite a approuvé, avec le soutien de l’opposition socialiste3, une loi dans laquelle le pays exprime sa «reconnaissance» pour «l’œuvre» accomplie dans les anciennes colonies françaises. La loi imposait aux programmes scolaires français de souligner «le rôle positif de la présence française outre-mer» et de tenir compte de l’histoire et des sacrifices des soldats français dans les colonies. 

{Dans ce texte, pas un mot n’était consacré aux millions de victimes des armées coloniales françaises.}


Après l'indépendance il s'est graduellement établi de nouveaux rapports avec l'ex-colonisateur dans le cadre de la "coopération", avec le concours conscient ou des cadres et décideurs des anciennes colonies. Le néocolonialisme permettrait à l'ex-colonie de garder sa doctrine pervers, sa présence culturelle et parfois sa présence militaire à des frais très minimes.

Le 14 juin 1830, les troupes françaises débarquent près d'Alger en vue d'une petite expédition punitive destinée à restaurer le prestige du gouvernement démocrate :


L'histoire du peuple Algérien est l'exemple adéquat de la déculturation et du nettoyage ethnique, afin d'imposer les mœurs de l'occident :  

Après que l’escapade meurtrière de Napoléon fut un échec, c'est au Maghreb que la France veille le plus directement à la défense de ses intérêts : elle occupa l'Algérie en 1830, en exerçant en parallèle une pression économique sur les pays voisins ( Maroc - Tunisie )   

Les colons entreprirent systématiquement la déculturation.Les mosquées furent transformées en églises, en écuries, en hôpitaux, en dépôts, soit détruites tout simplement. La première décision des occupants a été de déclarer biens de l’état français, tous les Waqf d’Algérie.

Tout ce que les Algériens avaient amassé pendant des siècles pour l’entretien de leur religion et de leur culture fut volé par cette décision. L’état français se substituera aux autorités religieuses musulmanes et nommera les Imams. Vers 1910, il n’y aura plus que six Imams émargeant aux Waqf. Les affaires religieuses seront du ressort d’une commission spéciale dont le dernier président, en 1940, était Michel le juif. Malgré sa situation matérielle catastrophique, le peuple algérien voudra construire de nouvelles mosquées-écoles pour n’être pas à la merci du conquérant pour ce qui est du domaine spirituel. L’administration française prendra d‘innombrables décisions pour l’en empêcher. L’autorisation de construire exigera tellement de papiers que lorsqu’on obtient le dernier, le premier est périmé. On interdira l’ouverture de toute école coranique à moins de six kilomètres d’une école française. Dans toutes les localités, les français ouvriront des écoles réservées à leurs fils et là où il n’y avait pas de population française, on ouvrira une classe pour la forme. Comme dans le nord du pays les villages ne sont pas trop éloignés les uns des autres, il était devenu impossible d’ouvrir une école coranique. Les quelques écoles ouvertes dans les douars étaient semi clandestines. De plus, dans les écoles, il était absolument interdit de faire autre chose que d’apprendre le Coran aux enfants. Dans le cas où l’enseignant donne des notions de grammaire, l’autorisation lui était retirée ; ne parlons pas d’histoire ou d’éducation religieuse, cela pouvait conduire en prison.


Nouvelle arme Américaine : Colonialisme.
Le 11 septembre 2001, deux avions s'écrasent sur les tours du World Trade Center, un autre sur le Pentagone et un dernier, qui visait la maison Blanche, s'écrase dans le jardin de cette dernière. Cette attaque est revendiqué par al-Qaïda à travers la bouche de son leader Oussama Ben Laden. Celui-ci va devenir l'ennemi numéro un de tous les États du monde. Suite à l'invasion de l'Afghanistan par une coalition dirigée par les États-Unis, l'Irak va être la nouvelle cible. Saddam Hussein fut le seul dirigeant arabe à ne pas avoir condamné le 11 septembre, il qualifia cette attaque comme une leçon donné par al-Qaïda à l'encontre de l'arrogance américaine. Il dénonça aussi l'intervention américaine en Afghanistan.

 

Les frappes d’Al Qaïda sur New York ont augmenter la détermination de l’Occident à augmenter sa domination mondiale et en ont constitué une belle justification. Le journal boursier américain, The Wall Street Journal, titrait le 9 octobre 2001 : «La réponse au terrorisme ? Le colonialisme !».
Le jour suivant, son homologue britannique, The Financial Times, approuvait cette position : «Ce dont nous avons besoin, c’est d’impérialisme». Ce que le Washington Post traduisait en un véritable programme : «Nous devons donner une nouvelle impulsion impérialiste à nos institutions post-coloniales, telles les Nations Unies et la Banque mondiale» (édition du 29 octobre 2001). Des attitudes impériales et européocentristes, qui jusque peu auparavant étaient devenues impensables,se sont enracinées.


La présidence de George W. Bush, marquée par le 11 septembre et émaillée de scandales et de tentatives d’occulter des erreurs manifestes, a largement alimenté la fièvre conspirationniste sur la guerre en Irak. Il annonce que l'axe du mal était constitué de l’Irak, de l'Iran et de la Corée du Nord et que des terroristes ont trouvé refuge dans ces pays avec la complicité des autorités. Il annonce que le renversement de l'Irak marquera le départ de l'aventure démocratique au Moyen-Orient. Pour justifier cette invasion, le président George Bush s’appuya sur un rapport de l'administration américaine qui affirma qu'une connexion entre Saddam Hussein et Oussama Ben Laden avait eu lieu dans les années 1990.

Le mensonge Napoléonien de George Bush laissa entendre que Saddam Hussein avait  un rôle dans le 11 septembre. Que le dirigeant irakien était suspecter de financer des groupes de moudjahidin (dont Ansar al-Islam) qui menaient des opérations dans le Kurdistan irakien ou pire : que Saddam avait transmit une partie de ses armes de destruction massives à al-Qaïda. Aucune preuves de ces allégations ne furent fournis et ce n'est qu'en 2008, que le Pentagone affirmera qu'il n'y a jamais eu de lien entre Saddam Hussein et al-Qaïda.

Ce fut un succès pour le Franc-Maçon et occultiste. Les États-Unis menèrent  une campagne anti-sunnite, qu'ils associaient au régime irakien. L'objectif n'était pas seulement : piller les richesse et violer le patrimoine irakien. Le but était de déstabiliser l’Irak et tuer à la naissance le projet de Califat que les Sunnites avaient, ils s’efforceront de faire naitre la démocratie comme résistance face aux moudjahidin (sunnites). Le 20 mars 2003, la coalition dirigée par les États-Unis entame l'invasion de l'Irak et réussi à mettre en déroute les forces du régime en quelques semaines.


Naitra alors ce que j'appelle l'alliance judéo-chiite : Le système éducatif fut remis à jour et confier à un chiite qui n’hésita pas à renvoyer les professeurs et les chercheurs sunnites. De même, le ministère du pétrole sera confier à un chiite qui renvoya tous les employés sunnite. Cette dé-baasification aura pour conséquence le repli communautaire des sunnites qui sont les principales victimes de ces mesures. Les États-Unis considèrent tous sunnite comme un allié de Saddam Hussein, ce qui explique leur marginalisation au profit des chiites et des kurdes. Un Conseil de Gouvernement irakien est mis en place où est sensé siégé toutes les communautés du pays mais les sunnites sont encore une fois marginalisés et n'ont que peu de pouvoir.