les éloges des savants envers Sheykhul Islam Ibn Taymiyya



Al-Imâm Ibn Nâsir (رحمه الله) rapporte que l'Imâm Bâdr Ad-Dîn Al-‘Aynî Al-Hanafî (رحمه الله) avait dit :
« Quiconque dit qu'Ibn Taymiyyâh est mécréant est lui-même mécréant et quiconque dit qu'il est un hérétique est lui-même hérétique. Comment cela pourrait être possible alors que ses travaux son largement disponible et pas une once de déviation et éloignement [de la vérité] n'est contenu dedans ?.»

[Al-Imâm Ibn Nâsir ~ Ar-Râdd Al-Wâfir (p.95)]






Ibn Hajar El-Asqulani a dit dans "Eddurarul-Kaaminah" (1/46) : "Il a appris, s'est initié, s'est différencié, a devancé, a édité, a enseigné, a donné des fatwa, a dépassé ses collègues et devenu étonnant dans la vitesse d'évocation (utiliser sa mémoire), la force du cœur, la profondeur du savoir et la connaissance des opinions des savants.



Ibn Hajar El-Asqulani a dit dans son éloge du livre "Erraddoul-Waafir" p.15 : "Et si chaykh ibn taymiyya n'avait aucune vertu sauf son célèbre étudiant, Shaykh Shamsud-Deen Ibnul-Qayyim al-Jawziyyah -l'auteur de plusieurs travaux, dont autant ses opposants que ses partisans ont profité- alors cela serait une indication suffisante de sa (de Ibn Taymiyyah) grande position."

Eddhahabi dit dans "El-oukoud eddourria" (p.20) : Il assistait aux enseignements et aux cercles d’études dès sa jeune enfance. Il comprenait et débattait avec certaines grandes personnalités. Il abordait certaines questions scientifiques avec un savoir tel que les personnalités en furent déroutées. Il commença la "fatwa" (répondre aux questions) à l’âge de dix-neuf ans, même moins. Et à la même époque, il rédigea ses premiers ouvrages.

Eddhahabi dit à propos des caractères physiques d’Ibn Taymiyya : Il était blanc avec des cheveux noirs et une barbe noire. Ses cheveux atteignaient le lobe des ses oreilles. Ses yeux étaient comme une langue qui s’exprime. Il était de taille moyenne et large d’épaule. Il était doté d’une haute voix, d’une grande éloquence et d'une rapidité dans la lecture. Il se mettait des fois en colère, mais, il la refoulait par la longanimité. Et je n’ai jamais vu son pareil dans le fait d’invoquer et de demander l’aide de son seigneur. (Ibn Hajar dans "Eddurarul-Kaaminah" : 1/48)

Eddhahabi décrit Ibn Taymiyah en disant : Il avait une expérience complète sur le jugement des rapporteurs du hadith et une connaissance des sciences des hadiths ; le sahih, le dhaif … avec une mémorisation des hadiths introuvable chez aucun de ses contemporains. Ils n'étaient même pas proches de lui en matière de mémorisation. Et il était étonnant dans l'évocation et l'extraction des arguments. Il était le top concernant l'attribution aux six livres de la sounna et le mousnad (1). On peut dire sur lui, qu'un hadith qu'Ibn Taymiya ne connait pas n'est pas un hadith. Certes, il n'y a que Dieu qui connait tout, mais, il puisait dans un océan de savoir, tandis que les autres imams puisaient dans des rigoles. "El-oukoud eddourria" (p.40-41)

Eddhahabi dit : Malgré l’étendue de son savoir, l’immensité de sa bravoure, la finesse de son esprit et la jalousie qu’il éprouvait pour les choses sacrées de la religion, il demeurait un homme parmi les hommes, que n’épargnaient pas la rigidité dans les débats, ni la colère et l’emportement à l’encontre de ses contradicteurs. Ces traits de caractère semèrent chez ces opposants les graines de l’inimitié dans les cœurs. Par Dieu, s’il avait utilisé l'aménité avec ses contradicteurs, il aurait fait l’unanimité. Car les plus grands et les premiers de ses opposants s’inclinaient devant son savoir, lui reconnaissant son expertise, ainsi que la rareté de ses erreurs, et qu'il était une mer sans côte et un trésor sans pareil. (Ibn Hajar dans "Eddurarul-Kaaminah" : 1/48)




On voit clairement que l'avis de Dhahabi sur Ibn Taymiya dans ces livres connus, publiés et vérifiables dans le Net, est nettement différent de ce qu'il y a dans la lettre mensongère qu'on lui a injustement attribué.

Essouyoutî dit à propos d'Ibn Taymiyya ce qui suit : Ibn Taymiyya, le shaykh, l'imam, le savant, le hâfidh, le critique, le jurisconsulte, le moujtahid, l'exégète, le spécialiste, le shaykh de l'Islam, l'emblème des ascètes, la rareté de son époque, Taqi Ad-Dîn Aboû Al-'Abbâs Ahmad, le fils du moufti Chihâb Ad-Dîn 'Abd Al-Halîm, le fils de l'imam, le moujtahid, le shaykh de l'Islam Majd Ad-Dîn 'Abd As-Salâm, le fils de 'Abdoullâh, le fils d'Abou Al-Qâsim le harranite. Une des plus grandes figures, né [au mois de] Rabî' premier de l'année 661. (Tabaqaat el-houfaadh p.108)


El-Birzalli décrit Ibn Taymiyya en ces termes : Le shaykh, l’imâm, le savant, l’oriflamme, l’érudit, le docte, el-hafidh (a une bonne mémorisation), l’ascète, le serviteur adorant, l’exemple, le Shaykh de l’Islam, Taqî Ad-Dîn Aboû Al-'Abbâs Ahmad […] Ibn Taymiyya, le harrânien, puis le damascène. (El-bidâya wa an-nihâya : 14/156).


As-Safadî écrit : Le Sheikh Taqî Ad-Dîn Ibn Taymiyah est l’un des trois géants que j’ai côtoyés et qui n’avaient pas leurs pareils à leur époque, ni même dans un siècle écoulé. Ces trois géants sont le Sheikh Taqî Ad-Dîn Ibn Taymiyah, le Sheikh Taqî Ad-Dîn Ibn Daqîq Al-`Id et notre Sheikh, l’érudit Taqî Ad-Dîn As-Subkî. (A'ian el-asr : 1/65)
http://islamport.com/w/tkh/Web/360/65.htm

Le géant imam Ibn Daqîq El-Aïd dit : Lorsque je me suis réuni avec Ibn Taymiyah, j’ai vu un homme qui avait toutes les sciences entre les yeux ; il en prenait ce qu'il voulait, et délaissait ce qu'il voulait. (Erraddoul-Waafir : p.59)

L'imam Ibn Daqîq El-Aïd aussi a dit à Ibn Taymiya : "Je ne pensais pas que Dieu créait encore des gens comme toi !". "El-oukoud eddourria" (p.135)


Ach-Chawkâni décrit Ibn Taymiyya comme étant : L'imam des imams, le moujtahid "el-moutlaq" (absolu). (Elbadr ettali' : 1/57)

Ibn Rajab décrit Ibn Taymiyya comme suit : Ahmad Ibn 'Abd Al-Halîm Ibn 'Abd As-Salâm Ibn Abdoullâh Ibn Abî Al-Khidhr Ibn Mouhammad Ibn Taymiyya, le Haranite, puis le damascain, l'imam, le jurisconsulte, le moujtahid, le mouhaddith, le hâfidh, l'exégète, le oûsoûli, l'ascète Taqiyy Ad-Dîn Aboû Al-'Abbâs, le shaykh de l'Islam... (Dhaïl tabakat el-hanabila : 1/338)

Regarder ce qu'un savant Ash’arîte dit sur Sheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyâh et son élève Ibn Al-Qayyîm Al-Jawziyyâh (qu’Allâh leur fasse Miséricorde) mourrez de votre rage les Ash’arîtes ! :
Mullâ ‘Alî Al-Qarî (qu’Allâh lui fasse Miséricorde) a dit sur Sheikh Al-Islâm Taqqî Ad-Dîn Abû Al-‘Abbâs Ahmad Ibn ‘Abd Al-Hâlim Ibn Taymiyyâh Al-Harranî et sur son élève le Sheikh, l'Imâm, Shâms Ad-Dîn Abû ‘Abd’Allâh Muhammad Ibn Abî Bâkr Ibn Al-Qayyîm Al-Jawziyyâh (qu’Allâh leur fasse Miséricorde) :
« Ce sera clair pour quiconque désire lire l’explication (Shârh) de Mânazîl As-Sa‘irîn, qu’ils (Sheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyâh et Ibn Al-Qayyîm Al-Jawziyyâh) font partie des plus grands d'Ahl As-Sunnâh Wa Al-Jâma‘â, et des ‘Awliyâ de cette Ummâh.»
[Mullâ ‘Alî Al-Qarî ~ Al-Mirqât (8/251)]

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(1) Sahih El-Boukhari, sahih Mouslim, sounan Abi Daoud, sounan Ettirmidhi, sounnan Ennassa'y, sounan Ibn Majaa et mousnad Ahmed.







Un éxtrait du livre écrit par l’imam Mor’i ibn Youssouf el Karami al Maqdissi al hanbali du 10-11ème siècle contenant les éloges des savants sur ibn Taymiyya :

Lorsque les Tatars sont arrivés au pays de Chem en l'an 700, Ibn Taymiyya partit de Damas en Egypte. Il y arriva au bout de 8 jours puis incita les gouverneurs et soldats à combattre les Tatars. Les gens du pays se sont rassemblés autour de lui - et parmi eux Ibn Daqiq, qui écouta ses paroles et dit après les avoir entendues : « Je ne pensais pas qu'Allah continuait à créer des gens comme toi ! » 
Il a dit également : 

Quand j'ai rencontré Ibn Taymiyya, j'ai vu un homme dont toutes les sciences étaient entre ses deux yeux, il pouvait prendre ce qu'il voulait et laisser ce qu'il voulait. 

Et il était (Ibn Taymiyya) un signe (aya) de l'intelligence et de la rapidité de compréhension, une tête dans la connaissance du Coran, de la Sounna et des divergences, une mer dans le rapport des propos (des imams, savants...). A son époque il était l'unique de son temps en science, ascétisme, courage, générosité, ordonnance du convenable et interdiction du blâmable, nombre de compositions. Il a lu, acquis et excellé dans le hadith, le fiqh, la formation d'enseignants, la fatwa en n'ayant que 17 ans. 

Il est avancé dans le tafsir, les oussoul, toutes les sciences islamiques ainsi que leurs fondements et ramifications, leurs subtilités et évidences. Si l'on parle de tafsir il est celui qui porte son étendard, si l'on compte les fouqaha, il est leur moujtahid complet, si l'on présente les hoffaz il parle et ils se taisent, il narre et ils se muent, il se dispense et ils faillent. Si l'on nomme les moutakallimoun il est leur unique, et vers lui est la référence. Si Ibn Sina apparait et que s'avance les philosophes, il a déchiré leurs voiles et découvert leurs parties. Il a le bras long dans la connaissance de l'arabe, la dérivation, la langue. 

Et il est trop grandiose pour être décrit par mes paroles, trop immense pour que ma plume attire l'attention sur lui, en effet, sa vie, sa science, sa connaissance, ses épreuves et ses déplacements pourraient être décrite en deux volumes. Qu'Allah lui fasse miséricorde et lui accorde le plus haut paradis, car il était le pieux de la oumma, l'unique de l'époque, le porteur de l'étendard de la chari’a, l'homme qui maitrisait le sujet des différents entre musulmans, une tête dans la science. Il a atteint dans la défense de la vérité, le jihad, l'ordonnance du convenable et l'interdiction du blamable un stade que je n'ai observé ni remarqué chez quelqu'un d'autre. 

[L'auteur du livre parle] : plus d'un de mes chouyoukh m'ont rapporté qu'al Mizzi a dit sur Ibn Taymiyya : 

Je ne lui ai jamais vu un semblable, ni lui ne s'est vu un semblable, et je n'ai vu personne plus savant et plus suiveur du Coran et de la Sounna que lui. 

Il (Al-Mizzi) a dit aussi : « On a pas vu quelqu'un de semblable à lui depuis 400 ans. » 

Ibn Rajab 

Il dit dans sa biographie : 

L'imam, Faqih, Moujtahid, Mouhaddith, Hafiz, Moufassir, Oussouli, Ascète, Taqi ad Dîn Abo el ‘Abbas, cheikh el islam, emblème des emblèmes, sa réputation suffit à la redondance dans son rappel et à l'élaboration dans sa situation. 

Après avoir parlé de son enterrement il dit : 

On a prié sur lui la prière de l'absent (salat el ghayb) dans la plupart des pays islamiques, lointains ou proches, même au Yémen et en Chine, et des voyageurs ont informé que du plus profond de la Chine on accomplit la prière sur lui le vendredi sous le nom de « prière pour l'explicateur du Coran (tourjouman al qoran). » 


Ibn Rajâb Al-Hanbalî (رحمه الله) cite une parole d'Al-Hafîdh Shâms Ad-Dîn Abû ‘Abd’Allâh Muhammad Ibn ‘Uthmân Adh-Dhahâbî « L'historien de l'Islâm » (رحمه الله) dans son At-Târîkh Al-Kabîr (p.806) concernant son Sheikh, Al-Imâm, Ash-Sheikh Al-Islâm Taqqî Ad-Dîn Abû Al-‘Abbâs Ahmad Ibn ‘Abd Al-Hâlim Ibn ‘Abd As-Salâm Ibn Taymiyyâh Al-Harranî Ad-Dimâshqî (رحمه الله) :
« Il a la parfaite connaissance des hommes (rapporteurs de Hadîth). Leur Jârh Wa At-Ta’dîl (critique et éloges), leur degrés, et la science des différentes disciplines dans le Hadîth, avec les hautes [chaînes] et les basses [chaînes], l'authentique et le faible, en même temps que sa mémorisation des textes dans lequel il est unique. Personne a cette époque n'a atteint son degré, ni même approché celui-ci, et il est impressionnant dans son habilité a rappelé, et apporté des preuves directement [de mémoire]. Pour lui c'est le point de retour dans les références du Livre et la Sunnâh et les chaînes continue [des Ahadîth], et dans cela sa parole (a Adh-Dhahâbî) a son sujet est véridique : « Tout Hadîth que [Sheikh Al-Islâm] Ibn Taymiyyâh (رحمه الله) ne connait point, alors ce n'est point un Hadîth.»
[At-Târîkh Al-Kabîr (p.806)]


5. Baha ad-din as-Subki 

Par Allah ! Ô Untel, ne déteste Ibn Taymiyya qu'un ignorant ou quelqu'un de la passion, car l'ignorant ne sait pas ce qu'il dit, et la personne de passion, sa passion l'empêche d'atteindre la vérité après qu'il l'ai connue. 
Ibn Hajar 





Son éloge sur Ar-Rad al-Wafir, livre de réponse écrit par l'imam Mohammed ibn Nasir ad-Dîn ach-Chafi3i aux détracteurs d'ibn Taymiyya, dans lequel il cite 85 Imams qui l'ont appelé Cheikh el Islam de son vivant : 

وقفت على هذا التأليف النافع والمجموع الذي هو للمقاصد التي جمع لأجلها جامع فتحققت سعة اطلاع الإمام الذي صنفه وتضلعه من العلوم النافعة بما عظمه من العلماء وشرفه وشهرة إمامة الشيخ تقي الدين ابن تيمية أشهر من الشمس وتلقيبه بشيخ الإسلام في عصره باق إلى الآن على الألسنة الزكية ويستمر غدا كما كان بالأمس ولا ينكر ذلك إلا من جهل مقداره وتجنب الإنصاف فما أعظم غلط من تعاطى ذلك وأكثر عثاره ولو لم يكن من الدليل على إمامة هذا الرجل إلا ما نبه عليه الحافظ الشهير علم الدين البرزالي في تاريخه أنه لم يوجد في الإسلام من اجتمع في جنازته مما اجتمع في جنازة الشيخ تقي الدين وأشار إلى أن جنازة الإمام أحمد كانت حافلة جدا شهدها مئات ألوف ولكن لو كان بدمشق من الخلائق نظير من كان ببغداد بل أضعاف ذلك لما تأخر أحد منهم عن شهود جنازته وأيضا فجميع من كان ببغداد إلا الأقل كانوا يعتقدون إمامة الإمام أحمد وكان أمير بغداد خليفة الوقت إذ ذاك في غاية المحبة له والتعظيم بخلاف ابن تيمية فكان أمير البلد حين مات غائبا وكان أكثر من بالبلد من الفقهاء قد تعصبوا عليه حتى مات محبوسا بالقلعة ومع هذا فلم يتخلف عن حضور جنازته والترحم عليه والتأسف إلا ثلاثة أنفس تأخروا خشية على أنفسهم من العامة ومع حضور هذا الجمع العظيم فلم يكن لذلك باعث إلا اعتقاد إمامته وبركته لا بجمع سلطان ولا غيره وقد صح عن النبي صلى الله عليه وسلم أنه قال أنتم شهداء الله في الأرض 

(...) La renommée de l'imamat du cheikh Taqi ad Din ibn Taymiyya est plus connue que le soleil, et son surnom par « cheikh el islam » pendant son époque est resté jusqu'à aujourd'hui sur les langues pures, et il continuera demain comme hier, et ne déteste cela que quelqu'un qui ignore sa valeur et s'est écarté de la justesse. Qu'immense est l'erreur de celui qui abusa de cela et a été dur avec lui! Quand bien même la seule preuve de l'imamat de cet homme est ce qu'à dit le hafiz connu, 'Alam ad Din al Barzali dans son Histoire, à savoir que 
dans toute l'histoire de l'islam on a pas trouvé de rassemblement pour un enterrement semblable à celui de cheikh Taqi ad Din (ibn Taymiyya), 

et il a montré (al Barzali) que l'enterrement de l'imam ahmed était assisté par un très grand nombre de personnes, des centaines de milliers, mais si il y avait à Damas (où est mort ibn Taymiyya) autant de monde qu'à Bagdad (où est mort l'imam ahmed), voir plusieurs fois ce nombre, car tout le monde y a assisté. De même, tous les habitants de Bagdad sauf un petit nombre croyait en l'imamat de l'imam Ahmed, et le calife de l'époque l'aimait beaucoup et le glorifiait, contrairement à Ibn Taymiyya, 

car le gouverneur local était absent lors de sa mort, et la plupart des juristes (fouqaha) du pays se sont acharnés (ta’assabo) contre lui au point qu'il est mort emprisonné dans la citadelle, et malgré cela, tout le monde a assisté à son enterrement, lui souhaité la miséricorde, et l'a regretté, à part trois personnes qui avait peur de la masse. Et ce qui a poussé cette foule immense à assister à l'enterrement d'Ibn Taymiyya n'est autre que leur croyance en son imamat et sa bénédiction, non point un sultan ou autre. Et est authentifié la parole prophétique : « vous êtes les témoins d'Allah sur terre. » 
Al Hafiz Al Barzali dit : 

والله يا فلان ما يبغض ابن تيمية إلا جاهل أو صاحب هوى فالجاهل لا يدري ما يقول وصاحب الهوى يصده هواه عن الحق بعد معرفته به 

Un groupe de gens qui ont assisté à l'enterrement ont évalués les prieurs à 500.000 dont on estime 15.000 femmes. 

Al Mor'i al Hanbali l'auteur du livre dit : 

قال الدارقطني: سمعت أبا سهل بن زياد القطان يقول سمعت عبد الله بن أحمد بن حنبل يقول سمعت أبي يقول: قولوا لأهل البدع بيننا وبينكم الجنائز 

Ad-Daraqotni a dit : J'ai entendu Aba Sahl ibn Ziad al Qottan dire : j'ai entendu Abdollah le fils de l'imam Ahmed dire : j'ai entendu mon père dire : 
« Dites aux innovateurs qu'entre vous et nous sont les enterrements. » 

 As-Souyoutî dit à propos d'Ibn Taymiyya ce qui suit : 

ابن تيمية الشيخ الإمام العلامة الحافظ الناقد الفقيه المجتهد المفسر البارع شيخ الإسلام علم الزهاد نادرة العصر تقي الدين أبو العباس أحمد بن المفتي شهاب الدين عبد الحليم ابن الإمام المجتهد شيخ الإسلام مجد الدين عبد السلام بن عبد الله بن أبي القاسم الحراني أحد الأعلام ولد في ربيع الأول سنة إحدى وستين وستمائة 

Ibn Taymiyya, le shaykh, l'imam, le savant, le hâfidh, le critique, le jurisconsulte, le moujtahid, l'exégète, le spécialiste, le shaykh de l'Islam, l'emblème des ascètes, la rareté de son époque, Taqi Ad-Dîn Aboû Al-'Abbâs Ahmad, le fils du moufti Chihâb Ad-Dîn 'Abd Al-Halîm, le fils de l'imam, le moujtahid, le shaykh de l'Islam Majd Ad-Dîn 'Abd As-Salâm, le fils de 'Abdoullâh, le fils d'Abou Al-Qâsim le harranite. Une des plus grandes figures, né [au mois de] Rabî' premier de l'année 661. 

Source : Tabaqât al-Houfâdh 

 Ibn Kathîr décrit Ibn Taymiyya en ces termes : 

[…] le shaykh, l'imâm, le savant, l’oriflamme, l’emblème, le docte, le connaisseur par cœur du Coran, l'ascète, le serviteur adorant, le lutteur, l'exemple, le Shaykh de l'Islam, Taqî Ad-Dîn Aboû Al-‘Abbâs Ahmad […] Ibn Taymiyya, le harrânien, puis le damascène [...] 

Source : Al-Bidâya wa an-Nihâya, Dâr al-Rayyân li-l-Tourâth, 1408/1988 ; t. XIV, p. 143. 






Une journée aux côtés du Sheikh Al-Islâm Taqqî Ad-Dîn Abû Al-‘Abbâs Ahmad Ibn ‘Abd Al-Hâlim Ibn ‘Abd As-Salâm Ibn Taymiyyâh Al-Harranî Ad-Dimâshqî (رحمه الله) :
L’Imâm, Al-Hafîdh, Al-Muhaddîth Sirâj Ad-Dîn Abû Hâfs ‘Umar Ibn ‘Alî Ibn Mûsâ Ibn Khalîl Al-Baghdâdî Al-Bazzâr (رحمه الله) fut un ami personnel et un compagnon du Sheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyâh (رحمه الله).
Voici ce qu’il rapporte à son sujet :
« Pendant les nuits, il se séparait de tout le monde, s'isolant avec son Seigneur, récitant strictement le Glorieux Coran et répétant les diverses adorations du jour et de la nuit. Quand la nuit s'achevait, il rejoignait les gens pour la prière d'Al-Fâjr, accomplissant avant cela les prières surérogatoires. Lorsqu'il récitait le Coran, il prolongeait sa récitation comme il est authentiquement rapporté que récitait le Messager d’Allâh (صلى الله عليه وسلم). Son inclinaison et sa prosternation, tout comme son redressement sont parmi les plus compètes jamais rapportées au regard des prières obligatoires. Et il disait le taslim très fort, si bien que toutes les personnes présentes pouvaient l'entendre. Personne ne pouvait lui parler après la prière du matin, sauf nécessité absolue. Il restait à faire son Dhîkr, s'écoutant lui-même. Parfois, il laissait ceux assis à coté de lui écouter son Dhîkr, levant constamment ses yeux vers le ciel. Il restait dans cet état jusqu'à ce que le soleil se lève. Pendant mon séjour à Dâmas, je passais une partie du jour et la majeure partie de la nuit avec lui. Il me rapprochait de lui et me faisait asseoir à ses côtés. Je pouvais entendre ce qu'il récitait et ce qu'il répétait et je voyais qu'il répétait Al-Fatîhâ encore et encore, passant tout le temps entre Al-Fâjr et Ash-Shurûq ainsi. Aussi ai-je continué à me demander : pourquoi récite-il constamment ce chapitre du Coran à l'exclusion de tout autre ? Par la suite, cela devin claire pour moi et Allâh est plus savant qu'en agissant ainsi, son intention était de combiner sa récitation entre ce qui a été rapporté dans un Hadîth et ce qui a été débattu entre les savants à savoir si l'Adhkâr devait avoir la priorité sur la récitation du Coran ou vice versa. Alors, il se dit qu'en récitant Al-Fatîhâ, il ménageait les deux opinions et obtenait ainsi le bénéfice des deux actions et cela témoigne de sa forte logique et de la profondeur de sa perspicacité. Il était rare qu'une personne intelligente ne le voie sans qu'elle ne vienne [à lui] et ne lui embrasse les mains. Même le plus occupé des hommes d'affaires abandonnait ce qu'il faisait pour venir le saluer et rechercher ses bénédictions [invocations]. Avec tout cela, il donnait à chacun sa part de temps, de salutations. S'il voyait un mal dans la rue, il s'évertuait à le faire disparaître et s'il entendait qu'une cérémonie funèbre se tenait, il se précipitait pour y prier ou s'excusait de n'avoir pu y participer. Parfois, il se rendait sur la tombe du défunt pour y prier [invoquer Allâh pour le défunt] après avoir fini d'écouter les Ahadîth. Ensuite, il revenait à sa Mosquée ou il restait à donner des Fatâwâ au gens et à répondre à leurs demandes, jusqu'à ce qu'il soit l'heure de prier Dhûhr en groupe. Il passait le reste de la journée à faire cela. Ses classes étaient en général pour les vieux, les jeunes, les riches, les pauvres, les libres, les esclaves, les hommes et les femmes. Il s'adressait à toute personne, chacun d'entre eux ayant le sentiment qu'Ibn Taymiyyâh le traitait mieux qu'il ne traitait toute autre personne présente. Il priait alors Al-Maghrîb et la faisait suivre d'autant de prières surérogatoires qu’Allâh en a rendu possibles. Moi ou d'autres personnes lui lisait alors ses écrits et il nous faisait bénéficier de ses divers remarques et notes. Il faisait cela jusqu'à ce que nous prions Al-'Ishâ' après laquelle nous continuions à faire ce que nous faisons auparavant, parcourant les divers champs du savoir. Nous faisions cela jusqu'à ce qu'une grande partie de la nuit se soit écoulée. Durant tout ce temps, nuit et jour, Ibn Taymiyyâh se rappelait constamment Allâh, mentionnant son Unicité et implorant Son Pardon.
Et il levait constamment ses yeux au ciel, sans arrêt, comme s'il y voyait quelque chose qui accrochait sa vue. Il faisait cela durant tout le temps que j'ai passé avec lui. Et, Subhan'Allâh !
Comme ses jours étaient courts !
Si seulement ils étaient plus longs !
Par Allâh, jusqu'à ce jour, je n'ai connu de meilleur moment de ma vie que celui que j'ai passé avec lui, et je n'ai été dans un état meilleur que celui dans lequel j'étais à ce moment et cela, pour aucune autre raison que la Baaraka du Sheikh, puisse Allâh être Satisfait de lui. Chaque semaine, il visitait les malades, particulièrement ceux des hôpitaux. Plus d'une personne dont la confiance ne fait pas de doute m'ont confirmé que la vie entière du Sheikh s'est déroulée de la manière dont j'ai été témoin. Alors, quelle adoration et quel Jihâd est meilleur que cela ?.»

Le Jihâd de Sheikh Al-Islâm :
Voilà comment Taqqî Ad-Dîn Al-Maqrizi a résumé l’émergence surprenante de Sheikh Al-Islâm.
Juste après l’émergence de Ibn Taymiyyâh, toutes les sectes existantes se sont réunis contre lui pour le combattre.
Il les a combattus toutes à lui seul, en cherchant l’aide uniquement d’Allâh.
Il fit des débats avec les philosophes et les grilla ; il fit des débats avec ceux qui se basent sur la logique d’Aristote et il les laissa bouche bée ; il fit des débats avec les Savants du ‘Ilm Kalâm de tout les niveaux et de toutes les tendances et il les laissait embarrassés et ils s’en retournaient confus et ébahi, ne sachant plus que faire ; il fit des débats avec les soi-disant Savants du Fîqh qui suivent aveuglément leur Madhâb et il jonglait avec eux et les laissant dans l’hésitation.
Il fit aussi des débats avec les Soufîs et avec leurs plus hauts représentants, le groupe de la croyance en Wahdat Al-Wujud (ceux qui croient que le Créateur et la créature sont une seule et même chose) et il fit apparaître leur ignorance.
Il ne leur restait plus aucun secours excepté le moyen des perdants incapables de répondre ; ceux qui sont près à tout et qui veulent à tous prix et par tous les moyens se venger de leur adversaire.
Ils sont donc allés voir les autorités pour se plaindre, en utilisant des méthodes pharaoniques pour affecter les sentiments :
« Jusqu’à quand allons nous nous taire ? Il a contredit le consensus, et nous à tous traiter d’inconscients et il vient avec une religion nouvelle… jusqu’à quand allons nous nous taire, alors que la situation est comme nous l’avons décrite ?.»
Comme les paroles de Pharaon :
« Je crains qu'il ne change votre religion ou qu'il ne fasse apparaître la corruption sur terre.»
Une méthode pharaonique qui se répète.
C’est à partir de ce moment que la vie d’Ibn Taymiyyâh entra dans une toute nouvelle phase : prison, exile et intimidation.
Tous cela n’affecta en rien le travail du Sheikh.
L’enseignement continu.
Il est expulsé de Damas vers le Caire ; le Sheikh retrouve sa chaire pour y enseigner des trésors parmi les questions relatives aux sciences Islâmiques et les élèves se rassemblent autour de lui, et profitent de sa science dans les règles et dans la croyance.
Les dénonciateurs parmi les groupes sont donc frustrés et réagissent par des plaintes, la demande d’exile ou d’emprisonnement.
Alors le Sheikh se fait emprisonner et la prison se transforme en école, en mosquée en retraite.
Les dénonciateurs cherchent donc le secours de l’autorité et le Sheikh se fait donc exilé à Damas, où il rempli les mosquées de science et d’étude.
Les voix des gens qui ont de la haine contre le Sheikh s’élèvent encore avec toutes sortes de plaintes, et le Sheikh est transféré cette fois dans sa retraite ; la forteresse de Damas.
C’est ainsi que se répétaient tour à tour les épreuves.
Exile, prison, enseignement, Fâtwâ, écriture…
Voilà comment Sheikh Al-Islâm a passé sa vie entière à servir la cause de l’Islâm et des Musulmans, même si la plupart des gens ne réalisent pas cela.
C’est dans ce sens que parle de lui son élève, l’héritier de son savoir et de son statut dans la Da’wâ et dans la revification, le grand Savant Ibn Al-Qayyîm Al-Jawziyyâh, lorsqu’il dit :
« Le Sheikh fut éprouvé de la part des mauvais savants, comme d’autres que lui parmi les vertueux. Et l’épreuve de son Imâm, le grand Mujâhid, Ahmad Ibn Hanbâl, n’est qu’un exemple du genre d’épreuve que subissent les esprits revificateurs. Mais il fait preuve de patience et cherche la récompense d’Allâh. En fait, il considère la prison comme un bienfait d’Allâh.»
Puis l’Imâm Ibn Al-Qayyîm dit :
« Sheikh Al-Islâm a dit dans une lettre qu’il a écrit en prison : Nous sommes dans des bienfaits énormes, des grâces innombrables, et la louange est à Allâh.»
Puis il dit après un long passage :
« Dans tout ce qu’Allâh décrète, il y a le bien, la miséricorde et la sagesse.»
Et le Sheikh a dit cette célèbre citation :
« Il y a dans ce bas monde un Paradis ; celui qui n’y est pas entré n’entrera pas dans le Paradis de l’au-delà.»
Puis il dit :
« Que feront de moi mes ennemis ? Mon Paradis et mon jardin sont dans mon cœur. Peu importe où je vais, il me suit et ne me quitte jamais. Mon emprisonnement est une retraite pieuse pour moi. Me tuer ferais de moi un martyr et de m’exiler de ma cité est pour moi une occasion de visiter le monde.»
Le grand Savant Ibn Al-Qayyîm dit après avoir mentionner cette parole touchante pour celui qui possède un cœur vivant :
« Personne ne peut dire de telles paroles excepté les grands hommes. Ce sont ceux que rien ne dérange de ce qu’ils rencontrent d’emprisonnement, d’exécution ou d’exile à cause de ce qu’ils croient.»
Puis il dit :
« Et comme ils sont peu ! En vérité, comme ils sont peu ! Et aujourd’hui, ils sont encore moins nombreux. Est-ce qu’ils existent ?.»
Allâh est celui de qui on cherche le secours.
[Sheikh Muhammad Amân ‘Alî Al-Jâmi ~ Al-‘Aqîda Al-Islâmiyyâh Wa Târîkhuhâ (p.88-91) Traduit par Abû Hammâd Sulaymân Al-Hayitî, 2ème édition]
Les éloges des Savants dont certains des plus grands Savants sur le Sheikh Al-Islâm Taqqî Ad-Dîn Ibn Taymiyyâh (رحمه الله) :
Al-Hâfidh Ibn ‘Abd Al-Hâdî Al-Hanbalî Ad-Dimâshqî (رحمه الله) a dit sur son grand ami et son Sheikh, qui est Sheikh Al-Islâm Taqqî Ad-Dîn Abû Al-‘Abbâs Ahmad Ibn ‘Abd Al-Hâlim Ibn Taymiyyâh Al-Harranî (رحمه الله) :
« Il ne serait pas digne qu’il y ait un autre pôle que lui (Ibn Taymiyyâh).»
[Al-Imâm Ibn ‘Abd Al-Hâdî Al-Hanbalî Ad-Dimâshqî ~ Al-‘Uqud Ad-Durriyyâh (p.373)]
« Il était un pôle, érudit et Imâm.»
[Al-Imâm Ibn ‘Abd Al-Hâdî Al-Hanbalî Ad-Dimâshqî ~ Al-‘Uqud Ad-Durriyyâh (p.430)]
« Il est devenu un exemple pour l'humanité de notre temps, car il était le pôle unique.»
[Al-Imâm Ibn ‘Abd Al-Hâdî Al-Hanbalî Ad-Dimâshqî ~ Al-‘Uqud Ad-Durriyyâh (p.463)]
« Il est le Savant et pôle par qui les nouvelles se propagent.»
[Al-Imâm Ibn ‘Abd Al-Hâdî Al-Hanbalî Ad-Dimâshqî ~ Al-‘Uqud Ad-Durriyyâh (p.486)]
« Ô Taqqî Ad-Dîn [Ibn Taymiyyâh], l'unique de son temps.»
[Al-Imâm Ibn ‘Abd Al-Hâdî Al-Hanbalî Ad-Dimâshqî ~ Al-‘Uqud Ad-Durriyyâh (p.487)]
« Il est le pôle du temps et la couronne de tous les peuples.»
[Al-Imâm Ibn ‘Abd Al-Hâdî Al-Hanbalî Ad-Dimâshqî ~ Al-‘Uqud Ad-Durriyyâh (p.491)]
« Il est le pôle de toute les réalités, les gens du véritable ascétisme et des réalités spirituelles sont émerveillés par lui.»
[Al-Imâm Ibn ‘Abd Al-Hâdî Al-Hanbalî Ad-Dimâshqî ~ Al-‘Uqud Ad-Durriyyâh (p.491)]
Al-Imâm Abû Bâkr Ibn Al-‘Arabî Al-Mâlikî Al-Andâlusî (رحمه الله) a dit :
« Sheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyâh (رحمه الله) est le plus grand savant de l'histoire.»
Al-Hafîdh Adh-Dhahâbî (رحمه الله) a dit :
« Si Ibn Taymiyyâh ne connait pas un Hadîth c'est qu’il n’existe pas (c'est-à-dire le Hadîth n'existe pas).»
[Al-Hafîdh Adh-Dhahâbî ~ As-Siyâr A’lâm An-Nubalâ]
Al-Imâm As-Suyûtî (رحمه الله) disait :
« Je le dis sans exagération qu’il (Sheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyâh) avait atteint des limites que personne ne pouvait rejoindre ni de loin ni de près.»
[Al-Imâm As-Suyûtî ~ Sawn Al-Mântîq]
Al-Imâm Muhammad Nasîr Ad-Dîn Al-Albânî (رحمه الله) a dit :
« Je ne crois pas qu’Allâh créera de nouveau un homme comme Sheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyâh (رحمه الله) dans le futur !.»
[Sîlsîlât Al-Hudâ Wa An-Nûr]
Un élève de Sheikh Al-Islâm ‘Abd Al-‘Azîz Ibn ‘Abd’Allâh Bâz (رحمه الله) a dit la chose suivante :
« Et s’il ne nous était point parvenu que Muhammad (صلى الله عليه وسلم) est le dernier des Prophètes nous aurions dit que Sheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyâh (رحمه الله) est un prophète.»
Sheikh Al-Islâm ‘Abd Al-‘Azîz Ibn ‘Abd’Allâh Ibn Bâz (رحمه الله) répondit en souriant et dit dans le sens :
« C’est correct, c’est le degré qu’il a atteint dans la science (c'est-à-dire Ibn Taymiyyâh avait atteint un très haut degré de science).»
[Kitâb Al-Imâm Ibn Bâz (p.33)]
Al-Imâm Mullâ ‘Alî Al-Qarî (رحمه الله) a dit sur Sheikh Al-Islâm Taqqî Ad-Dîn Abû Al-‘Abbâs Ahmad Ibn ‘Abd Al-Hâlim Ibn ‘Abd As-Salâm Ibn Taymiyyâh Al-Harranî Ad-Dimâshqî et sur son élève le Sheikh Al-Islâm, l'Imâm, Shâms Ad-Dîn Abû ‘Abd’Allâh Muhammad Ibn Abî Bâkr Ibn Al-Qayyîm Al-Jawziyyâh (رحمهم الله) :
« Ce sera clair pour quiconque désire lire l’explication (Shârh) de Mânazîl As-Sa‘irîn, qu’ils (Sheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyâh et Ibn Al-Qayyîm Al-Jawziyyâh) font partie des plus grands d'Ahl As-Sunnâh Wa Al-Jâma‘â, et des ‘Awliyâ de cette Ummâh.»
[Al-Imâm Mullâ ‘Alî Al-Qarî ~ Al-Mirqât (8/251)]
Al-Hâfidh Ibn Hajâr Al-‘Asqalânî Amîr Al-Mu’minîn Fî Al-Hadîth (رحمه الله) fait d'autres éloges sur le Sheikh Al-Islâm Shâms Ad-Dîn Abû ‘Abd’Allâh Muhammad Ibn Abî Bâkr Ibn Al-Qayyîm Al-Jawziyyâh (رحمه الله) et encore plus sur le Sheikh Al-Islâm Taqqî Ad-Dîn Abû Al-‘Abbâs Ahmad Ibn ‘Abd Al-Hâlim Ibn ‘Abd As-Salâm Ibn Taymiyyâh Al-Harranî (رحمه الله) :
« Et si Sheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyâh (رحمه الله) n’avait aucune vertu sauf son célèbre élève, Sheikh Shâms Ad-Dîn Ibn Al-Qayyîm Al-Jawziyyâh (رحمه الله), l’auteur de plusieurs travaux, dont ses opposants autant que ses partisans ont profité, alors cela serait une indication suffisante de sa (à Ibn Taymiyyâh) très grande position.»
[Ar-Râdd Al-Wâfîr (p.68)]
Al-Imâm Jamâl Ad-Dîn Yûsuf Ibn Hasân Ibn ‘Abd Al-Hâdî Ibn Al-Mibrâd Al-Hanbalî (رحمه الله) dans son ouvrage de réfutation des Néo-Jahmîtes Ash’arîtes :
« Parmi eux le Sheikh de son époque et de son temps, le grand Imâm, l’immense mer, le dévoilant et l’oppressant de leurs scandales, Sheikh Al-Islâm Taqqî Ad-Dîn Abû Al-‘Abbâs Ahmad Ibn ‘Abd Al-Hâlim Ibn ‘Abd As-Salâm Ibn Taymiyyâh Al-Harranî Ad-Dimâshqî, maitrisant l’ensemble des sciences. Il a eu avec eux de grandes affaires, prises de position, et une grande épreuve, qu’Allâh lui fasse miséricorde.»
[Sheikh Jamâl Ad-Dîn Yûsuf Ibn Hasân Ibn ‘Abd Al-Hâdî Ibn Al-Mibrâd Al-Hanbalî ~ Jâm‘ Al-Juyûsh Wa Ad-Dasâkir ‘Alâ Ibn ‘Asâkir]
Al-Imâm Abû Hâfs ‘Umâr Ibn Muhammad Ibn Al-Wardî (رحمه الله) m.749H à dit à propos de Sheikh Al-Islâm Taymiyyâh (رحمه الله) :
« Il a certes donné la victoire à la Sunnâh pure et il donna la victoire à la voie des Pieux Prédécesseurs (As-Salafiyyâ).»
[Al-Imâm Abû Hâfs ‘Umâr Ibn Muhammad Ibn Al-Wardî ~ Târîkh Ibn Al-Wardî Vol.2 (p.410)]
Sheikh Al-Islâm Shâms Ad-Dîn Abû ‘Abd’Allâh Muhammad Ibn Abî Bâkr Ibn Al-Qayyîm Al-Jawziyyâh Al-Hanbalî (رحمه الله) a dit :
« [Taqqî Ad-Dîn] Ibn Taymiyyâh (رحمه الله) a vécu dans la pauvreté. Il a été emprisonné et maltraité, mais je n'ai jamais vu quelqu'un autant heureux que lui.»
[Sheikh Al-Islâm Shâms Ad-Dîn Abû ‘Abd’Allâh Muhammad Ibn Abî Bâkr Ibn Al-Qayyîm Al-Jawziyyâh Al-Hanbalî ~ Al-Wâbîl (p.110)]
Poème magnifique du Sheikh Al-Islâm Taqqî Ad-Dîn Abû Al-‘Abbâs Ahmad Ibn ‘Abd Al-Hâlim Ibn ‘Abd As-Salâm Ibn Taymiyyâh Al-Harranî Ad-Dimâshqî (رحمه الله) :
Ô toi qui m’interroge sur ma voie et ma croyance que soit pourvu de la guidée celui qui interroge afin d’être guidé.
Écoute le discours d’un vérificateur dans sa parole qui ne s’en détourne pas ni ne change.
L’amour de tous les compagnons est pour moi une voie et un désir de rapprochement : Par lui je cherche l’intercession.
Chacun d’eux possède un rang et un mérite éclatant mais le véridique (Abû Bâkr) est d’entre eux le meilleur.
Et je dis sur le Coran ce avec quoi sont venus ses Versets, il est le noble, le descendu.
Et je dis « Allâh a dit » et « L’élu a dit » et je n’interprète pas.
Et l’ensemble des Versets, des Attributs, je les transmets véritablement, comme rapporté de la première manière.
Et je renvoie leur responsabilité à ses rapporteurs et je protège [les versets des Attributs] de tout ce qu’on imagine.
Que soit enlaidi celui qui repousse le Coran derrière lui ! Et lorsqu’il argumente dit : Al-Akhtâl a dit !
Et les croyants verront véritablement leur Seigneur et il descend au ciel sans « comment.»
Et j’affirme la Balance et le Bassin dont j’espère y étancher ma soif.
Et ainsi le Pont étendu au-dessus de la Géhenne alors [il y aura le] sain et sauf et un autre abandonné.
Et l’Enfer : Y brûlera le malheureux par une sagesse et ainsi le pieux rentrera au Paradis.
Et à tout vivant, pensant dans sa tombe une œuvre qui l’accompagnera là-bas et il sera interrogé.
Ceci est la croyance d’Ash-Shâfi‘î et de Mâlik ainsi que d’Abû Hanîfâ puis Ahmad comme il est cité.
Si donc tu suis leur voie, tu seras un monothéiste et si tu innoves, tu n’auras pas de soutien.
[Sheikh Al-Islâm Taqqî Ad-Dîn Abû Al-‘Abbâs Ahmad Ibn ‘Abd Al-Hâlim Ibn Taymiyyâh Al-Harranî ~ Al-Lâmiyyâh]
Le courage du Sheikh Al-Islâm Taqqî Ad-Dîn Ibn Taymiyyâh (رحمه الله) :
Lorsque les Tatars (invité bien gentiment par les Chiites pour tuer les Musulmans) ont envahi et conquit le Shâm et entouré Dâmas de leurs armées, les autorités de la ville envoyèrent comme ambassadeur Sheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyâh (رحمه الله) et d’autres, auprès du chef des Tatars l’émir Qazan, les dignitaires présents avec le Sheikh Al-Islâm, énoncèrent que Sheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyâh (رحمه الله) lui parla avec une telle audace que ses compagnons s’éloignèrent de lui de peur qu’il soit décapité et éclaboussé de son sang, puis Sheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyâh (رحمه الله) s’adressant à l’émir directement en lui disant :
« Toi tu prétends être musulman et selon ce qui nous est parvenu, il y a avec toi un Imâm, un Sheikh et un Muezzin. Tes parents étaient non-musulmans mais ils n’ont jamais fait ce que toi tu as fait. Eux ils ont pris un engagement et ils l’ont honoré. Toi tu as pris un engagement, mais tu l’as trahi. Tu as combattu mais tu as été déloyal.»
Par sa fermeté et l’impression qu’il fit sur le chef des Tatars, celui-ci promit de ne pas prendre Dâmas, et Qazan demanda alors à Sheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyâh (رحمه الله) de prier pour lui, et celui-ci d’invoquer Allâh dans ces termes :
« Ô Allâh, si Ton serviteur Qazan est sorti en campagne pour répandre Ta parole et secourir Ta religion, assiste le, raffermis ses pas et fait qu’il gouverne sagement le pays et le peuple. Ô Allâh, s’il sort en campagne pour faire parler de lui, voulant corrompre le pays et tuer les gens, alors détruit son royaume et brise lui le dos…»
Après avoir quitté Qazan, ses accompagnateurs l’accablèrent de reproche sur le chemin du retour :
« Malheur à toi qu’a tu fais ? Comment t’adresses-tu au roi des Tatars qui cernent aujourd’hui le pays de Shâm ? Par Allâh nous ne voyagerons plus à tes côtés, car il se peut qu’il envoie quelqu’un pour te tuer.»
Et lui de répondre :
« Par Allâh, moi aussi je ne voyagerais plus avec vous car vous êtes des lâches !…»
[Al-Imâm Abû Hâfs ‘Umâr Ibn Muhammad Ibn Al-Wardî dans Târîkh Ibn Al-Wardî Vol.2 (p.287) et dans Al-Bazzâr (p.72/73)]
La lettre qu'il envoya à sa mère (رحمها الله) :
De la part d'Ahmad Ibn Taymiyyâh (Sheikh Al-Islâm) à sa bienheureuse mère, Qu'Allâh lui rafraîchisse ses yeux de Sa Grâce, répande abonnement sur elle Ses Largesses, et la rende d'entre les meilleures de Ses esclaves et de Ses servantes.
Que la Paix d'Allâh, Sa Miséricorde et Sa Bénédiction soient sur vous !
Nous louons vers vous Allâh en dehors de qui Il n'y a point d'autre divinité qui ne mérite d'être louée.
Il est digne et sur toute chose Il est Puissant.
Nous Lui demandons de prier sur le sceau des Prophètes, et l'Imâm des Pieux, Muhammad, Son Adorateur et Envoyé, Qu'Allâh prie sur lui et sa famille, et leur accorde une paix complète.
Je vous adresse cet écrit sur les immenses faveurs, les dons gracieux et les bienfaits considérable d'Allâh.
Nous remercions Allâh et nous demandons un suplus de grâce.
Les Bienfaits d'Allâh, lorsqu'ils nous parviennent, c'est à chaque fois la prospérité et l'abondance.
Ses Mains s'illustrent de par le compte.
Vous savez que notre séjour actuel en ce pays est relatif à des questions nécessaires.
Si on les passe sous silence, les domaines religieux et mondains vont s'altérer.
Par Allâh, nous n'avons pas choisi le fait d'être loin de vous.
Si les oiseaux pouvaient nous porter, nous serions revenus à vous.
Cependant, l'absent a une excuse.
Vous, si vous pouviez voir ce qu'il y a au fond des choses - Louanges à Allâh - vous n'aurez à l'heure actuelle que ce choix.
Nous n'avons pas pris la résolution de séjourner ou d'immigrer un seul mois.
Au contraire, chaque jour nous consultons Allâh pour nous et pour vous.
Priez pour qu'Il nous accorde Ses Faveurs.
Nous demandons à Allâh Ta'âla de nous accorder ainsi qu'aux musulmans, tout ce qui est rempli de Sa Grâce, dans la bonté et le salut.
Allâh a ouvert les portes du bien, de la Miséricorde, de la voie droite et de la bénédiction, qui n'ont jamais traversé l'esprit ou l'imagination des Hommes (sens : être humain).
Nous sommes, à chaque instant préoccupés par le voyage et nous consultons toujours Allâh Ta'âla.
Il ne faut pas que quelqu'un puisse croire que nous donnons la préférence aux choses de ce Bas-Monde, plutôt que votre compagnie.
Au contraire, nous ne donnons aucune préférence aux choses de ce Bas-Monde sur votre compagnie.
Mais c'est qu'il y a là d'importantes choses dont nous craignons qu'elles fassent du mal au commun des musulmans et aux élites (Émirs, Savants, Juges).
La personne présente [en ce lieu] assiste à des choses qu'une personne absente ne peut voir.
Ce qui est recherché par chacun de nous, c'est de multiplier ses invocations pour obtenir les bienfaits, car Allâh sait et nous ne savons pas.
Il peut et nous ne pouvons pas.
Il est Celui qui sait absolument tout des choses cachées.
Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit :
« Une partie du bonheur du fils d'Adâm est due au fait de consulter Allâh et d'être satisfait des bienfaits qu'Il lui a accordé. Une partie du malheur du fils d'Adâm est due au fait de ne pas consulter Allâh et l'insatisfaction des bienfaits qu'Il lui a accordé.»
[Rapporté par At-Tirmidhî]
Le commerçant est en voyage et craint de perdre ses biens. Il a besoin de se fixer jusqu'à les écouler.
Notre cas est ce qui illustre le mieux cette parole.
Il n'y a de force et de pouvoir que par Allâh, Que la Paix et la Bénédiction d'Allâh soient sur vous un grand nombre de fois, et sur l'ensemble de ceux qui sont à la maison, petits et grands, ainsi que les proches et les amis, un à un.
Louange à Allâh, Le Seigneur des Mondes et que La Prière et Le Salut d'Allâh Soient sur notre maître Muhammad, sa famille et ses compagnons.
[Sheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyâh ~ Majmû‘ Al-Fatâwâ Vol.28 (p.48-49)]
Al-Hâfidh Ibn ‘Abd Al-Hâdî Al-Hanbalî Ad-Dimâshqî (رحمه الله) rapporte un fait étonnant :
L'Imâm Ibn 'Abd Al-Hâdi (Rahimahullah) a dit :
« Quand il est rentré en prison (Sheikh Al-Islam Ibn Taymiyyah) il a trouvé les prisonniers occupés par des jeux par lesquels ils se distrayaient de leur situation comme les échecs, les dés et autres, ce qui leur faisait rater les prières. Le Sheikh l'a condamné de la plus ferme façon et leur a ordonné de s'attacher à la prière et à l'orientation vers Allâh par les actes pieux comme la glorification d'Allâh, la demande de pardon et l'invocation. Il leur a appris de la Sunnah ce dont ils avaient besoin et il leur a fait désirer les bonnes actions et les a incité à cela au point que la prison entière est devenu un lieu de science et de religion, meilleure que beaucoup de zawia, de lieux de recueillement et d'écoles. Quand certains prisonniers étaient libérés ils choisissaient de rester avec lui, et ses visiteurs se sont multipliés au point que la prison en soit remplie.»
[Al-'Uqûb Ad-Darriyâ (330/331)]
L’histoire du Jinn qui se fit passer pour Ibn Taymiyyah ! Ainsi que la ruse des Jinns dans les faux prodiges auprès des gens :
Il est possible qu’un Jinn rencontre en une terre désertique une personne qui peut être un émir, un roi ou un mécréant assoiffé et que la mort menace [dû à cette soif].
Il [le Jinn] se montre à lui sous une forme humaine, l’appelle à l’Islâm et le fait se repentir, il le salue en lui serrant la main, lui donne à manger et lui indique son chemin.
L’homme lui demande : « Qui es-tu ? » et il lui répond : « Je suis untel », comme cela m’est arrivée une fois.
Alors que je me trouvais en Egypte dans une forteresse, une personne vint dire auprès de beaucoup de Turcs et notamment à un de leur émir : « je suis Ibn Taymiyyah », et l’émir ne douta aucunement qu’il était moi.
Faisant part de cela au roi [Malik] de Mâradîn, celui-ci envoya quelqu’un en Égypte alors que je me trouvais auprès d’un puits, duquel je n’étais pas sortit.
Aussi, le Jinn traitait les Turcs comme je le faisais moi-même lorsqu’ils venaient à Damas, en les appelant à l’Islâm, et après qu’ils aient attesté l’attestation de foi je leur donnais à manger de ce que j’avais.
Il faisait donc cela comme je le faisais, par respect pour moi.
Un groupe de personne parmi les gens me dirent : « Il se peut qu’il soit un ange ? » Je leur répondis : « Non, car l’ange ne ment pas et celui-ci a prétendu être Ibn Taymiyyah, et il savait bien qu’il mentait sur cela ! » (*1) [...]
Je connais personnellement des personnes à qui des plantes ont parlé en leur disant des choses utiles, mais ce ne sont rien que des Satans qui sont entrés en elles [les plantes].
Et j’en connais à qui des pierres et des arbres ont dit : « Félicitations à toi Ô Allié d’Allâh ! » Et lorsqu’ils récitent « Âyat ul-Kursî » ils les font fuir.
[(*1) Majmû‘ Al-Fatâwa Vol.13 (p.52)]
Je connais une personne qui est sortit pour chasser des oiseaux, et l’un d’entre eux lui a dit : « Prends-moi afin de nourrir les pauvres ! » C’était un Satan qui était entré dans cet oiseau comme il entre dans l’être humain et parle.
Certains d’entre eux sont dans leur maison verrouillée, et soudainement ils se retrouvent dehors sans que la porte ne se soit ouverte, ou il peut être à l’extérieur et se retrouver à l’intérieur, et cela peut aussi être aux portes d’une cité, et c’est un Jinn [démon] qui les transporte très rapidement.
Quelquefois, le Jinn leur montre la lumière, ou leur amène celui qu’ils demandent, de même ce sont des Shayâtîn qui ont prit la forme de la personne qu’ils désiraient.
Et lorsque Âyat ul-Kursî est récitée, toutes ces choses disparaissent aussitôt.
Je connais une personne à qui on a dit :
« Je viens par ordre d’Allâh.»
[Et cette personne] lui promit qu’elle était le Mahdî que le Prophète Salallahu Aleyhi Wa Salam avait prédit.
Il lui fît voir des prodiges de sorte de mettre dans son cœur [des images] d’oiseaux et de sauterelles qui volent à sa droite et sa gauche, et ensuite ils vont là où la personne a pressentit [imaginé].
Il peut lui mettre dans le cœur [des images de] certains animaux qui se lèvent devant lui, ou se couchent, ou se déplacent, et ensuite cela se produit comme il le pensait sans aucun mouvement de sa part.
Il peut l’amener à la Mecque et le ramener, ou il peut se présenter avec des personnes de grande beauté et dire que ce sont des anges qui désiraient le visiter.
Il va s’interroger : « Comment des anges peuvent-ils venir sous forme de jeunes garçons ? »
Et lorsqu’il lève sa tête, il verra qu’ils ont des barbes.
Et il [le Jinn] lui dira : « Le signe que tu es le Mahdî est une marque qui va apparaître sur ton corps », ensuite [cette marque] apparaît et il la voit.
Toutes ces choses font parti de la ruse du Shaytân (*2)
[Majmû‘ Al-Fatâwa Vol.11 (p.165-166)]