Les
hérétiques qui ont pour paroisse le jahmisme et d’autres gymnastique intellectuelle
théologique , essayent d’inculquer
dans le cerveau des gens qu’Ibn Taymiyya aurait apporté une
doctrine propre à lui et serait le seul
à avoir essayé de réfuter l’asharisme et qu’à la fin de sa vie, il se serrait repentit de sa doctrine « d’anthropomorphiste »
pour rejoindre ce dont il avait réfuté toute sa vie, vous comprendrez donc
qu’affirmer qu’il se serrait repenti serrait un très gros cheval de bataille
pour réfuter les « anti-asharite ».
En
Plusieurs point :
1-
Ibn
Taymiyya n’est pas le seul à avoir réfuté l’asharime, les salaf et les khalaf
ont tous mis en garde contre ceci (sujet traité ici) et là
2-
L’asharisme ne constitue en aucun cas la
doctrine de 90% de musulman (lien ici) ici plus de 400 savants contre l'asharisme
3-
Ibn taymiyya n’était pas anthropomorphiste
mais sur la aqida des salaf >>>> voir ici
Les gouverneurs injuste ont enfermé ibn taymiyya car il les réfuté et son écrit sur son pseudo repentir à était fait sous la contrainte et les menaces, ce que nous allons voir ici :
Les gouverneurs injuste ont enfermé ibn taymiyya car il les réfuté et son écrit sur son pseudo repentir à était fait sous la contrainte et les menaces, ce que nous allons voir ici :
Il se faisait
enfermé injustement pour affirmer qu’Allah s’était établie sur son trône d’un
« istawa » propre à lui : 7, verset 54 : «Votre Seigneur, c'est
Allah, qui a créé les cieux et la terre en six jours, puis S'est établi
"istawa" sur le Trône...»
Et qu’il
parle par une voix : ce que disait tout les ahlul sunna
Aucune de ses lettres ni de ses œuvres ne fait mention de cette confession ; il ne fait allusion à cet écrit ni de loin ni de près. Il aurait pu par la suite, ne serait-ce qu’à la période où il eut ses ennemis sous la main, après l’éviction d’el Jâshinkîr et le retour d’e-Nâsir sur le trône, réclamer ce livre ou, tout au moins, le démentir.
Notre Sheïkh a reçu maintes pressions sur des nombreuses questions, bien avant cette date, et même au-delà. Il connut les pires épreuves de la prison et du bannissement. Aucun écrit historique n’indique qu’il serait revenu dessus. Dans le pire des cas, il s’abstenait d’une fatwa pendant un certain temps, mais, bien vite, sa conscience reprenait le dessus sur lui, et lui sommait de ne pas garder la science cachée, comme ce fut le cas pour la question du talâq (la prononciation du divorce).
Comment aurait-il pu alors étaler par écrit une croyance contraire à celle des traditionnistes et s’aligner avec celles des innovateurs ?
Sous ordre du sultant Mamelouk en 705(h) incité par Ibn Makhlûf la sommité des juges en Egypte, il compara devant ce dernier à la fin de ramadhan de la même année pour les raisons évoqués plus haut. Tout le monde doit croire à un procès ou Ibn Taymiyya devait expliquer la aqida qu’il défendait par un questionnement en relation au coran et à la sunna, même si cela en découle de l’hérésie car un qâdhi n’a pas à trancher sur les ikhtilaf entre les croyants ! Le procès fut expéditif, tellement qu’ibn Taymiyya se retrouva en cellule qu’il ne put même pas se défendre.
Après un 1
an d’emprisonnement on lui demanda de rédiger une aqida autre sur quoi il était
lui et les ahlul sunna : il ne comprenait toujours pas l’objet de son
délit et répondit ainsi :
"Et la 'Aqîda, ce
n'est pas chose que je pourrais tirer de moi-même, de sorte que chaque jour
j'aie une 'Aqîda (différente) !" "
(mf 3/250-251&mf 3/266)
Pour ne citer qu’un
témoignage parmi plusieurs en ce sens, son élève adhahabi
dit à propos de cela :
« … il s’est ensuite passé de longs événements. Au Shâm, par un décret sultanesque, il fut jeté en
prison. Sa lecture, faite dans la grande mosquée, installa l’amertume dans les
cœurs des fidèles. Après un an et demi (soit en 707 h.), il fut libéré. Il fit
alors certaines confessions par écrit sous la dictée de ses juges. il les
écrivit sous la menace de représailles physiques, et reçut même des menaces de
mort. Il se rendit ensuite en Égypte où il donnait des cours au milieu d’une
grande assemblée. » (el ‘uqûd e-duriya p. 197)
A noté ici
que les hérétiques ne rapportent jamais ce témoignage (ad dhahabi, ibn rajab
etc…) Pour occulter le athar (l’écrit de l’épitre de aqida) Mais de ceux qui
l’ont rapporté sans donner les détail du
pourquoi du comment, ou carrément de ceux qui ont en aversion ibn taymiyya en
parlant en détail du dit épitre sans aucunement faire état des menaces, comme
ça certain pourront penser que c’est un livre qu’il a écrit comme un autre et non contre son gré.
La majorité s’appuient
sur le témoignage d’ ibn hajar qui dans el jâmi’ (p. (536-537) reprends le
témoignage de Nuwaïrî qui était le seul contemporain du sheykh avec Ibn al
Mu’allim qui était présent dans la séance ou le sheykh fut libéré et profésa
son pseudo asharisme sous contrainte, mais tout deux dans leur témoignage (najm el muhtada wa rajm el mu’tada ;
voir le manuscrit parisien n° 638. Et dans
nihâyat el arib ; voir : el jâmi’ (p. 181-182) n’ont aucunement
mentionné la contrainte et les menaces.
La preuve qu’ibn Taymiyya était sous contrainte :
Ibn T aymiyya dira n'avoir aucune
intention de se venger de Ibn Makhlûf après sa sortie :
Je lui ai demandé : "Qu'est cela que j'écrirais ?" Il
me répondit : "Le pardon, et que tu ne t'en prendras à personne." Je
lui dis alors : "Cela
oui, j'y réponds favorablement. Je n'ai l'objectif de nuire à personne, ni de
me venger, ni de me saisir de lui. Je pardonne à qui a fait preuve d'injustice
(zulm) envers moi"
(MF 3/266)
"Je fus exposé à l’épée à cinq reprises. On ne me demandait pas à chaque fois d’abandonner ma tendance, mais simplement de me taire sur mes adversaires."
Abû el Ismâ’îl el Ansârî el Harawî ;
voir :siar a’lam e-nubalâ d’e-Dhahabî (18/509).
Une personne sensé ne pourrait croire à un possible repentir sincère quand on examine la vie de ce dernier ainsi que son engouement à combattre les héritiers des panthéistes, des scolastiques, des innovateurs et des mua’tila en tout genre.
"Je fus exposé à l’épée à cinq reprises. On ne me demandait pas à chaque fois d’abandonner ma tendance, mais simplement de me taire sur mes adversaires."
Abû el Ismâ’îl el Ansârî el Harawî ;
voir :siar a’lam e-nubalâ d’e-Dhahabî (18/509).
Les épreuves du Sheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyâh Al-Harranî Ad-Dimâshqî Al-Hanbalî (رحمه الله) :
Dans une audience célèbre qui l’affrontait à ses juges inquisiteurs, en présence des plus grandes références Néo-Jahmîtes (Ash’arîtes) et Maturidites, Sheikh Al-Islâm Taqqî Ad-Dîn Ibn Taymiyyâh (رحمه الله) qui devait rendre des comptes sur son ouvrage Al-‘Aqîda Al-Wâsitiyyâ, leur lança ce défit historique :
« Je n’ai fait que retranscrire la croyance de tous les Pieux Prédécesseurs (رضي الله عنهم) qui est la croyance de Muhammad (صلى الله عليه وسلم). J’ai pourtant lancé l’appel à plusieurs reprises à mes détracteurs. Je leur ai laissé un délai de trois ans : Si l’un d’entre eux me donne une seule parole parmi les trois premières générations au sujet desquelles le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a fait les éloges alors, je reviendrais sur ma croyance.»
Al-Hâfidh ‘Imâd Ad-Dîn Abû Al-Fidâ‘ Ismâ’îl Ibn Kathîr (رحمه الله) rapporte :
« La première des trois audiences de Sheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyâh (رحمه الله) : le lundi 8 Rajâb, les juges et les savants [Ash’arîtes] furent reçus au palais, pour se réunir chez le vice-sultan en présence de Taqqî Ad-Dîn [Ibn Taymiyyâh]. On fit lecture de l’épitre Al-Wâsitiyyâ qui renfermait le crédo du Sheikh. Certains points furent discutés le jour même, les autres furent ajournés à la séance suivante. Le 12 du même mois, une séance se tint après la prière du vendredi, etc..»
[Al-Hafîdh ‘Imâd Ad-Dîn Abû Al-Fidâ‘ Ismâ’îl Ibn Kathîr ~ Al-Bidâyâ Wa An-Nihâyâ]
Les coups montés contre Sheikh Al-Islâm Taqqî Ad-Dîn Ibn Taymiyyâh (رحمه الله) :
Al-Hâfidh Shâms Ad-Dîn Adh-Dhahâbî (رحمه الله) parle du Sheikh Al-Islâm Taqqî Ad-Dîn
Ibn Taymiyyâh (رحمه الله) et des coups montés contre lui par les Ash’arîtes en disant :
Ibn Taymiyyâh (رحمه الله) et des coups montés contre lui par les Ash’arîtes en disant :
« Les savants [Ash’arîtes] d’Égypte et du Shâm se sont opposés à lui au maximum alors que lui était stable, il n’a ni chercher à les amadouer ni à être conciliant envers eux. Il brandissait plutôt la vérité aussi amère pouvait-elle être pour eux ; il était motivé en cela par son Ijtihâd, sa perspicacité, et sa vaste culture dans le domaine de la Sunnâh et des paroles des Savants.»
Dans le pire des cas, le Sheïkh leur a présenté un écrit dont le contenu était certes vague, mais qui n’allait pas à l’encontre de la vérité. Plusieurs exemples démontrent qu’il usait de ce genre de procédé en vue de dérouter et d’irriter ses adversaires.[El ‘uqûd e-duriya p 212, 215, 240-241] Ces derniers n’ont rien pu obtenir de lui en dehors de ces paroles obscures, qui n’étaient pas suffisamment révélatrices pour le discréditer aux yeux du public. En désespoir de cause, ils falsifièrent un document auquel ils apposèrent sa signature soigneusement imitée.
Le recours aux mensonges et à la calomnie était l’une des armes favorites de ses ennemis, comme en témoignent de nombreux passages d’el ‘uqûd e-duriya.[Voir notamment : p. 200, 204, 207, 209, 328]
Au sujet du premier coup monté que ses adversaires ont organisés contre lui, son ami historien Al-Imâm Al-Barzâlî (رحمه الله) explique :
« Ils (les Ash’arîtes) changèrent ses paroles, et mentirent grossièrement, [et honteusement] sur lui.»
Concernant le deuxième coup monté il (رحمه الله) dit :
« Les paroles de ses détracteurs présents lors de cette séance divergèrent. Ils ont falsifiés ses paroles. Ibn Al-Wakîl et ses complices ont convenu en vue de le dénigrer, d’annoncer qu’il avait renié sa croyance, qu’Allâh nous en préserve !.»
Concernant le troisième coup monté le Ibn Taymiyyâh (رحمه الله) lui-même déclare :
« On me prévint qu’à cette époque, on falsifia en mon nom une lettre qui fut remise à l’émir Rukn Ad-Dîn Al-Jâshinkân. Elle contenait une mauvaise croyance, mais je ne sais pas si c’est vrai. Une chose est sûre, c’est que son contenu n'est que du pur mensonge !.»
Sheikh Al-Islâm (رحمه الله) dit concernant le quatrième coup monté :
« Je sais très bien que des gens mentent sur moi, comme cela fut le cas plus d’une fois dans le passé.»
Adh Dhahabi explique concernant le cinquième coup monté :
« d'énormes mensonges furent forgées contre le Sheikh Ibn Taymiyyâh (il fait allusion au pèlerinage des saints). On falsifia ses paroles et on lui imputa ce qu’il n’avait pas dit.»
[Al-Hafîdh Shâms Ad-Dîn Adh-Dhahâbî ~ As-Siyâr A’lâm An-Nubalâ]
Al-Hâfidh Ismâ’îl Ibn Kathîr (رحمه الله) prend la défense de son Sheikh (Sheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyâh) :
sur cette accusation à son encontre en disant :
« Regarde maintenant cette déformation sur Sheikh Al-Islâm, sa réponse à cette question ne contient aucune interdiction concernant la visite des tombes des Prophètes et des Pieux, alors qu’il est évoqué deux paroles : Le voyage entrepris que pour le but de visiter les tombes et la visite des tombes sans pour autant avoir entrepris un voyage. Et le voyage entrepris que pour le but de visiter les tombes est une autre affaire, mon Sheikh (Ibn Taymiyyâh) n’a pas interdit les visites en dehors d’un voyage entrepris. Par contre il l’aime et la recommande. Et ses livres et pélérinages témoignent de cela. Il n’a pas évoqué ce genre de vistes de cette manière, et même il n’a point dit que c’est une désobéissance. Il n’a jamais parlé d’un consensus sur son interdiction et il n’ignore pas la parole du Prophète (صلى الله عليه وسلم) : « Visitez les tombes car en vérité elles vous rappellent de l’au-delà.» [Sahîh Muslîm]. Et rien n’échappe à Allâh Exalté Soit-Il : « Les injustes verront bientôt le revirement qu’ils [éprouveront] ! (Sourate 26 Verset 227).»
[Al-Hafîdh ‘Imâd Ad-Dîn Abû Al-Fidâ‘ Ismâ’îl Ibn Kathîr ~ Al-Bidâyâ Wa An-Nihâyâ Vol.18 (p.270)
En 708, les doyens de Talmûr (la Palmyre) vinrent visiter Sheikh Al-Islâm Taqqî Ad-Dîn Abû Al-‘Abbâs Ahmad Ibn ‘Abd Al-Hâlim Ibn ‘Abd As-Salâm Ibn Taymiyyâh Al-Harranî Ad-Dimâshqî (رحمه الله) pour lui implorer :
« Maitre ! Nous sommes chargés de te transmettre un message et on nous a fait jurer que cet entretien ne devait pas sortir d’ici. Ils (les Ash’arîtes) veulent que tu fasses des concessions sur la question du ‘Arsh (Trône d’Allâh) et du Coran. Ils nous demandent ensuite de te le faire consigner par écrit, afin que nous le présentions au Sultan et que nous lui disions : Voici sur quel accord nous nous sommes arrêtés avec Ibn Taymiyyâh. Il déclare qu’il revient dessus et nous nous engageons à déchirer nous-même le papier.»
Ils ne s’attendaient certainement pas à la réponse qu’ils allaient entendre :
« Vous m’invitez à écrire de ma main qu’il n’y a aucune divinité au-dessus du Trône ni aucune parole d’Allâh sur terre et dans les exemplaires du Coran ?.»
Il jeta brutalement son turban au sol, se leva, et tourna la tête en direction du ciel, avant d’implorer :
« Ô Allâh ! Je te prends en témoin qu’ils veulent que je Te renie, et que je renie Ton Livre et Tes Messagers ; mais cela, je ne le ferais jamais !.»
Puis, il invoqua contre eux.
Ces conciliateurs lui firent notamment savoir :
« S’ils font tout cela, c’est pour que tu t’alignes à leur tendance. Ils projettent soit de te tuer, soit de t’expulser soit de d’enfermer en prison.»
Il répondit sur le ton le plus décontracté du monde en disant sa très célèbre parole :
« Que peuvent faire mes ennemis contre moi, mon jardin et mon paradis est dans mon cœur, il me suit là où je vais. La prison est pour moi une retraite spirituelle, mon assassinat est pour moi un martyre, l’expulsion est pour moi une émigration dans le sentier d’Allâh.»
C’est alors qu’en désespoir de cause, ils s’en allèrent bredouilles.
[Al-Hafîdh Ibn ‘Abd Al-Hâdî Al-Hanbalî Ad-Dimâshqî ~ Al-‘Uqûd Ad-Duriyâ (p.377)]
Dévoilement d'un énorme mensonge des Ash’arîtes/Ahbâsh sur Sheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyâh (رحمه الله) dont ils se servent pour le déclaré mécréant :
Ibn Batutta dit dans son : Rihlat Ibn Batoutta (p.110) :
« Qu’un vendredi il aurait assisté à une exhortation d’Ibn Taymiyyâh. Ibn Taymiyyâh aurait dit qu’Allâh descend au dernier tiers de la nuit, puis a descendu une marche du Minbar et aurait dit : « De la même façon que moi je descend…»
Un énorme mensonge qu’Ibn Batutta a attribué à Sheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyâh (رحمه الله).
Le Muhaqiq (le vérificateur) du livre d’Ibn Batutta le Dr. 'Ali Al-Muntassir Al Kataani a remarqué ce mensonge et a dit :
« Premièrement : Ibn Batutta dit, lui-même dans son livre, qu’il est arrivé à Damas le 9 du mois de Ramadan 726H Or, Sheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyâh a été emprisonné le 6 du mois de Sha’bân de la même année (726H) c’est-à-dire : un mois avant l’arrivée d’Ibn Batutta à Damas, et est resté emprisonné jusqu’à sa mort ! Alors comment Ibn Batutta aurait-il pu assister à un sermon du Sheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyâh ?.»
Réfutation de ce mensonge par le Sheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyâh (رحمه الله) lui-même :
« Allâh descend au dernier tiers de la nuit, de même nous connaissons le sens de descendre (An-Nuzûl) mais nous ne savons pas le comment.»
[ ~ Shârh Hadîth An-Nuzûl d'Ibn taymiyyâh (p.133)]
Une personne sensé ne pourrait croire à un possible repentir sincère quand on examine la vie de ce dernier ainsi que son engouement à combattre les héritiers des panthéistes, des scolastiques, des innovateurs et des mua’tila en tout genre.
Pour plus d'infos voir les autres articles dans la rubrique : Voir aussi Réplique aux calomnies sur Ibn Taymiyya du site aqidasahiha
Et Allah sait mieux !