Après avoir passé environ quarante années dans la secte Mou'tazilite sous l'enseignement de son shaykh Abou 'Ali Al-Jouba'î, il s'aperçoit de leurs égarements, se révolte contre leurs hérésies, réfute leurs propos puis fonde sa propre secte, en s'inspirant d'Ibn Koullâb (le fondateur de la secte dite des koullabites), qui se situe à mi-chemin entre le Mou'tazilisme et le sunnisme (Ahl As-Sounna) et c'est cette secte que l'on connait aujourd'hui sous le nom de "Al-Achâ'ira" (en français : ach'arites). Vers la fin de sa vie, Abou Al-Hasan Al-Ach'ari déclare revenir sur la voie d'Ahmad Ibn Hanbal. En effet, il revient sur ses paroles à propos des Attributs divins et d'autres questions au sujet desquelles il a adopté la dialectique et le raisonnement. Il cessa également d'aborder les questions de l'Invisible et du Destin et décida de rejoindre la voie des Gens de la Sounna (Ahl As-Sounna). Ce fut à travers son livre al-ibâna qu'il proclama son repentir.
La Croyance d’Ahla-sunna wal jamâ’a selon l’imam Abu Hassan al-ash’ariy ( رحمه الله )
Réplique aux Ahbaches et néo-jahmite qui s’affilient à « Ahla-sunna wal jamâ’a » sans connaître la Croyance de ces derniers, par l’imam abu al-Hassan al-Ach’ariy m.329H RahimahuLLAH
Résumé sur ce qu’ils sont Ahl al-Hadîth et Ahl al-sunna :
– La reconnaissance d’Allah, ses Anges, ses livres, ses messagers et ce qui est venu de la part d’Allah, et ce que les [rapporteurs] digne de confiance ont rapporté du prophète ‘Aleyhi salât wa salâm et ils ne rejettent rien de cela, et qu’Allah soubhânahu est un Dieu unique , UN, Le Seul à être imploré pour ce que nous désirons, Nul autre Dieu à part lui, Qui n’a besoin ni de femme ni d’enfant, et Que Mohamed est son serviteur et messager, et Que le paradis et l’enfer sont une verité, et que l’heure arrive sans aucun doute, et Qu’Allah ressuscite ceux qui sont dans les tombes.
– Et Qu’Allah soubhânahu est sur [au dessus de] son trône comme il l’a dit « Le Tout Miséricordieux S’est établi sur le Trône » s20v5, et qu’il a deux mains sans comment comme il l’a dit « J’ai créé de Mes deux mains » s38v75 et aussi » Ses deux mains sont largement ouvertes » s5v64, et qu’Il a des yeux sans comment comme il l’a dit « voguant sous Nos yeux » s54v14, et qu’il a un visage comme il l’a dit « [Seule] subsistera La Face [Wajh] de ton Seigneur, plein de majesté et de noblesse. » s55v27.
– Et qu’on ne dit des noms d’Allah qu’ils sont pour autres que lui comme l’ont dit les mu’tazilites et les khawârij et ils (ahlu sunna) ont affirmé qu’Allah sounhânahu possède la science comme il l’a dit « Il l’a fait descendre en toute connaissance » s4v166 et aussi « Nulle femelle ne porte ni ne met pas sans qu’Il le sache. » s35v11.
– Et ils ont confirmé l’ouïe et la vue et ils ne l’ont pas nié d’Allah comme l’ont fait les mou’tazilites, et ils (ahlu sunna) ont confirmé la force pour Allah comme il l’a dit « N’ont-ils pas vu qu’en vérité Allah qui les a créés est plus fort qu’eux? » s41v15.
– Et ils ont dit qu’il ne se trouve sur Terre le bien ou le mal que si Allah l’a voulu et que les choses se font que par la volonté d’Allah comme l’a dit ‘aza wa jal « Mais vous ne pouvez vouloir, que si Allah veut, [Lui], le Seigneur de l’Univers » s81v29 et comme l’ont dit les musulmans : ce qu’Allah a voulu se réalise et ce qu’il ne l’a voulu ne se réalise pas. >>
L’imam al-ash’ariy m.329H a dit : « et les Mou’tazilies ont dit sur la parole d’Allah (Al rahmân s’est établit sur le Trône) |Taha v.5| : c’est-à-dire Istawlâ (dominer). » {Maqâlât al-Islâmiyyîne de l’imam abul hassan al-Ash’ariy}
Ainsi, Allah le débarrassa du syncrétisme dogmatique (talfiq). Il dit :
«La parole qu'on déclare et la religion à laquelle on adhère est l'attachement au Livre d'Allah, à la Sounna de notre Prophète -salla llahou 'alayhi wa sallam – et à ce qui a été rapporté par les Compagnons, les prédécesseurs et les imams du Hadith.C'est à cela que nous sommes attachés. Et nous disons la même chose qu'Abou Abdoullah Ahmad Ibn Hanbal – qu'Allah rendre son visage resplendissant, qu'Il l'élève et qu'Il le récompense par le bien. Nous nous écartons de ceux qui contredisent sa parole... »
Abu L'hassan AL ash'ari ( رحمة الله عليه ) dit dans son Livre Al ibana à la page 23 :
Et nous disons que le Coran est incréé et quiconque prétend qu'il est créé alors c'est un KAFIR ( mécréant ). Et il est évident qu'Allah sera vu dans l'au-delà comme le croyant voit la pleine lune la nuit et ceci nous A été rapporté dans les récits du prophète ( صلى الله عليه و سلم )
Abu AL Hassan al Ash'ari ( رحمه الله ) dans Al ibana à la page 21-22 :
Mais il ( le croyant ) est Plutôt attaché et croyant de ce qu'Allah lui a informé sur Lui même dans Son Livre ou en a informé Son prophète 3alayhi salat wa salam bi ghayri Ta3til (sans négation), bi ghayri ta2wil ( sans interprétation ), Wa bi ghayri tamthil (sans faire ressembler à la créature). Un peu plus loin Abu AL Hassan al Ash'ari ( رحمه الله ) dit : Et Allah ressuscite Celui qui est dans sa tombe, et Allah est etabli au dessus de son trône comme il dit " Le tout miséricordieux s'est etabli au dessus du trône " ( الرحمن على العرش استوى ), et qu'il a une face ( wajh ) comme il a dit " Et Seul subsistera La face [Wajh] de ton seigneur plein de noblesse et de majesté " (sourate 55 verset verset 27) et qu'il a 2 mains sans demander le " comment " comme il a dit " ce que j'ai créé de mes propres mains " et comme il ( الله ) a dit " ses deux mains sont largement ouvertes "
Et qu'il a 2 yeux sans demander le " comment " ( bila kayf ) comme il a dit " qui vogue sous nos yeux " !
Et qu'il a 2 yeux sans demander le " comment " ( bila kayf ) comme il a dit " qui vogue sous nos yeux " !
Dans le même livre à la page 20 :
Et le sheikh AL Islam ibn taymiya ( رحمه الله ) a dit " Et lorsque AL ash'ari s'est détaché du madhab des mou'tazilites, il adopta la voie des gens de la Sunnah et du Hadith et s'est affilié au madhab de l'imam Ahmed ibn Hanbal ( رحمه الله ) comme il le rapelle ainsi dans ses livres comme " AL ibana " et d'autres. Et ibn Lqayyim a dit " et Abu L'hassan AL ash'ari et les imams de ses compagnons sont tous unanimes pour affirmer les attributs équivoques qui ont été annoncés dans le Qur2an tel que " Al istiwa (l'établissement au dessus du trône), le visage [Wajh], les 2 mains [Al Yadayn] Avec Le DÉLAISSEMENT DE FAIRE LEUR INTERPRÉTATION ( Ne pas les interpréter ) !
Et ce qui Suit à la page 44 :
Et Allah est établi sur (au-dessus) de son trône comme il a dit " Le tout miséricordieux au dessus du trône il s'est établi " et qu'il a une face [wajh] sans comment, comme il dit " et seule subsistera la face de ton seigneur plein de noblesse et de majesté " et qu'il a 2 mains sans comment (bila kayf) comme il dit " ce que j'ai créé de mes propres mains " et aussi " ses deux mains sont largement ouvertes " et qu'il a 2 yeux sans comment comme il dit " Qui vogue sous nos yeux " et quiconque prétends que les noms d'Allah sont autres que ceci s'est égaré.
dans AL ibana au chapitre 4 " Les paroles sur le fait que le coran est la parole d'Allah incréé " à la page 77 : Et Allah a certes parlé A Mousa ( عليه سلم ) de VIVE VOIX [ Sourate les femmes verset 164 ]. Et la parole est une production de mot, et il n'est pas permis de dire que la parole de celui qui parle est immédiatement redirigé à un autre, créée sur quelque chose d'autre que lui, comme cela n'est pas permis dans la science (Al 3ilm).
Al ash'ari Rahimahu Llah à la page 100 : et Allah a dit " ils craignent leur seigneur au dessus d'eux " [ sourate nahl les abeilles ] et il dit " Les anges et les esprits remontent vers lui " sourate 70v4.... Un peu plus loin Abu Hassan Al ash'ari dit : Ceci indique a propos d'Allah ta3ala qu'Il est SEUL établi au dessus du Trône d'un établissement dont Il couvre tout mais rien ne Le couvre et rien n'est au dessus de Lui.
[Scan] Al Qurtubi rapporte la aqida d'al ashary et d'autre concernant qu'Allah est séparé avec son essence (baïn min khalqihi bi dhatihi)
Al Qurtubi « al-asnâ fî charh asmâ' allah al-housnâ » (vol. 2, p. 123) il cite les différentes positions au sujet de l'istiwâ', ici le sixième point :
« Et sixièmement : La parole d'At-Tabarî, d'Ibn Abi Zayd, du cadi Abd Al-Wahhab et d'un groupe de chouyoûkh (savants) du hadith et de Fish (jusrisprudence) et c'est également ce qui est ressort de certains livres du cadi Aboû Bakr (Al-Baqillâni), qu'Allah l'agreé, ainsi que d'Aboû Al-Hasan (Al-Ach'ari). Et la cadi Abd Al-Wahhab a cité cela d'après lui, je veux signifier par là d'après le cadi Aboû Bakr, textuellement, à savoir qu'Allah, glorifié soit-Il, est établit au dessus du Trône avec Son essence (bi-dhâtihi), et à certains endroits, ils ont écrit "sur le Trône". L'imam Aboû Bakr (Mouhammad Ibn Al-Hasan Al-Hadramî) a dit : "Et c'est ce qui est authentique (et correct) et que je professe (c'est-à-dire le fait qu'Allah soit établit au dessus du Trône avec Son essence), sans confinement, sans être fixer dans un endroit, sans être y être à l'intérieur et sans le toucher. Je (Al-Qoutoûbi) dis : Et ceci est la parole du cadi Abou Bakr (Al-Baqillâni) dans son livre "tamhîd al-awâ'il". Nous avons mentionné cela. Et cela été dit par le professeur Abou Bakr Ibn Fawrak dans "charh awâ'il al-adilla" et c'est aussi ce que professent Ibn Abd Al-Barr et At-Talamanki ainsi que d'autres parmi les andalous, de même qu'Al-Khattabi dans son livre "chi'âr ad-dîn" ».
Points à retenir :
L'imam Al-Qourtoubi nous informe que sa croyance ainsi que celle d'Ibn Abi Zayd Al-Qayrawani (m. 389 H ), d'Ibn Abd Al-Barr (m. 463 H ) et d'Abou 'Omar At-Talamankî (m. 429 H ) ainsi que beaucoup d'autres parmi les savants andalous. à savoir selon laquelle Allah est au dessus de Son Trône avec Son essence (bi-dhâtihi), c'est-à-dire en Personne.note d'al Qurtubi dans le scan :
Les ach'arites contemporains ont dévié de la croyance que professait leurs références anciennes comme celle cité Abu Bakr al baqilani et Abu hasan al ashari Les ach'arites contemporains professent en effet qu'Allah ne S'est pas établit au dessus du Trône avec Son essence et disent qu'Allah n'est ni à l'intérieur de Sa création, ni même à l'extérieur de celle-ci, rejoignant ainsi la croyance impie du philosophie Ibn Sina (Avicenne)
En reniant les Attributs divins, l'élévation d'Allah au dessus de Sa création et son établissement au dessus du Trône, les ach'arites contemporains rejoignent la croyance des jahmites (al-jahmiyya) et des philosophes (falâsifa).
Les ach'arites contemporains ont dévié de la croyance que professait leurs références anciennes comme celle cité Abu Bakr al baqilani et Abu hasan al ashari Les ach'arites contemporains professent en effet qu'Allah ne S'est pas établit au dessus du Trône avec Son essence et disent qu'Allah n'est ni à l'intérieur de Sa création, ni même à l'extérieur de celle-ci, rejoignant ainsi la croyance impie du philosophie Ibn Sina (Avicenne)
En reniant les Attributs divins, l'élévation d'Allah au dessus de Sa création et son établissement au dessus du Trône, les ach'arites contemporains rejoignent la croyance des jahmites (al-jahmiyya) et des philosophes (falâsifa).
Pour ceux qui disent qu'il est resté kulabite dans le tafwidh, ce qu'a rapporté al Qurtubi le dément violemment !
Sheïk Hammâd el Ansârî est l’auteur d’une recherche où
il démontre que non seulement Abû el Hasan est bel et bien l’auteur d’el
Ibâna mais qu’il fut l’un des derniers si ce n’est le dernier de ses
ouvrages. [Voir : Rasâil el ‘Aqîda de Hammâd el Ansârî
(p.61-108)]
De nombreux savants ont attesté que c’est bien lui qui l’a
écrit, et attestent de même qu’il s’est repenti de son ancienne croyance. Parmi
ces savants, on compte :
- Al-Hafiz Ibn ‘Assakir
dans « Tabyin kadhibul muftari » p.152, qui est une réfutation de Al-Ahwazi qui
a accusé Al-Ash’ari de Taqiya,
- Al-Hafiz Al-Bayhaqi dans « Al-I’tiqad » p.31,
- Adh-Dhahabi dans « Al-‘uluw » n°276,
- Le savant Ibn Al-‘Imad dans « Shadhrat udh-dhahab » p.303,
- Al-Hafiz Ahmad Ibn Thabit At-Turki,
- ‘Allama Isma’il As-Sabouni,
- Al-Hafiz, Al-Imam Abû Tahir As-Silafi,
- Al Imam, Al Faqih Abou Fath Al-Maqdisi,
- Al Faqih Abû Mu’ali Madjali,
- Al-Hafiz Abû Mohammad Ibn ‘Ali Al-Baghdadi etc…)
- Al-Hafiz Al-Bayhaqi dans « Al-I’tiqad » p.31,
- Adh-Dhahabi dans « Al-‘uluw » n°276,
- Le savant Ibn Al-‘Imad dans « Shadhrat udh-dhahab » p.303,
- Al-Hafiz Ahmad Ibn Thabit At-Turki,
- ‘Allama Isma’il As-Sabouni,
- Al-Hafiz, Al-Imam Abû Tahir As-Silafi,
- Al Imam, Al Faqih Abou Fath Al-Maqdisi,
- Al Faqih Abû Mu’ali Madjali,
- Al-Hafiz Abû Mohammad Ibn ‘Ali Al-Baghdadi etc…)
Voici sa confession et d’autre appartenant à des icônes de l’Asharisme et du kalam :
Toujours
dans Al Ibana il dit aussi p133 :
«
Si on te demande : « Pourquoi nies-tu que les paroles :
{ أَوَلَمْ يَرَوْا أَنَّا خَلَقْنَا لَهُم مِّمَّا
عَمِلَتْ أَيْدِينَا } / -
Ne voient ils pas que nous avons créé pour eux, parmi ce que Nos Propres Mains
ont fait, (S.36 / Ya-Sin v.71). Ou les dires:
{ لِمَا خَلَقْتُ بِيَدَيَّ } / - Celui que J’ai créé de Mes Propres Mains. (S.38 / Sad
v.75) sont des métaphores ? »
Répond lui : « La règle
concernant la parole d’Allah, Le Haut et Majestueux, est qu’elle est considérée
selon son sens clair (Dhahir) et littéral (Haqiqa). Rien ne passe du sens
Dhahir au sens métaphorique sans preuves… De même la parole d’Allah, Le Haut et
Majestueux : « { لِمَا
خَلَقْتُ بِيَدَيَّ } / -
Celui que J’ai créé de Mes Propres Mains. »
Le repentir d’Abd Al-Hâmid Ibn ‘Isâ Al-Khâsrû (qu’Allâh lui fasse Miséricorde) :
‘Abd Al-Hâmid Ibn ‘Isâ Al-Khâsrû Shâhî (m.652h) qu’Allâh lui fasse Miséricorde, fut l’un des plus fervents disciples de Fâkhr Ad-Dîn Râzî, mais il sombra dans le doute et le désarroi comme peut en témoigner ses paroles de détresse qui s’adressent à un autre savant notable :
« Quelle est ta croyance ?.»
Le Savant répondit :
« Celle des musulmans !.»
Il (qu’Allâh lui fasse Miséricorde) lui dit :
« Tu es à l’aise en me disant cela ? Tu en es convaincu ?.»
Le Savant répondit :
« Bien sûr !.»
Il (qu’Allâh lui fasse Miséricorde) lui répondit alors :
« Hé bien ! Remercie Allâh pour ce bienfait immense car moi par Allâh ! Je ne sais pas quelle est ma croyance ! Je ne sais pas quelle est ma croyance ! Je ne sais pas quelle est ma croyance !.»
Il s’est ensuite mis à pleurer à tel point que sa barbe en fut complètement mouillée.
[Rapporté par Sheikh Al-Islâm Taqqî Ad-Dîn Abû Al-‘Abbâs Ahmad Ibn ‘Abd Al-Hâlim Ibn Taymiyyâh Al-Harranî dans Ar-Râdd ‘Alâ Al-Mûntîqiyyûn (p.327)]
les paroles de L'asharite Al-Imâm Al-Haramâyn Abû Al-Ma’âlî ‘Abd Al-Mâlik Al-Juwaynî (رحمه الله) m.478H déclare :
« Deux Mains, Deux Yeux et une Face. Beaucoup de nos Savants ont adopté ce point de vue que les Deux Mains, Deux Yeux et la Face sont des Attributs établis de notre Seigneur, l'Exalté, et que la voie pour les affirmé est les textes révélés, sans rentrer dans le règne de la raison (‘Aql).»
[Al-Imâm Al-Juwaynî ~ Al-Irshâd (p.155)]

Voici la Mise en Garde de Quelques ancien partisant du kalam repentit
Et aussi, dans le prochain scan, L'imam al-Qurtubi Répudiant la Fondation ash'arite théologique
Ibn Hajar fait mention des positions de Ibn Fawrak et ses disciples, et aussi celle de Abu Bakr Bâqillânî et Abu Ishaq al-Isfaraa'eenee (tous Ash'aris - étant étudiants de Abul-Hasan al-Bahili, l'étudiant Abu Hasan al-Ash'ari) sur ce sujet.
Dans cette citation al-Qurtubi répudie les goûts des mutakallimeen (théologiens) et leurs sophismes et une grande partie de ce qu'ils ont puisé dans. Au cours de cette, al-Qurtubi dit:
Et suffisant pour dissuader (quiconque) de se plonger dans la voie des mutakallimeen (les théologiens philosophiques) est ce qui a été établi à partir de la précédente imams, comme Umar bin Abdul-Aziz, Malik bin Anas et As-Shafi'i. Et quelques-uns des principaux savants ont déclaré catégoriquement que les Compagnons jamais ont puisé dans al-Jawhar al-'arad [substance et de l'accident, (tiré du grec philosophes par le Mu'tazilah puis l'Ash'ariyyah)] et tout ce qui est liée à ceci dans les travaux des mutakallimeen (théologiens). Et quiconque désire un chemin droit qu'il s'écarte de cela
Et il (al-Qurtubi) continue:
Et al-kalam (la rhétorique théologique) a conduit à un grand nombre de ses gens à douter, et certains d'entre eux à la déviation (al-ilhaad) et certains d'entre eux d'être négligents dans les tâches de culte. La raison en était leur détournant des textes du législateur (c.-à Allah) et leur recherche (connaissance de) les réalités des affaires provenant d'autres qu'eux. Il n'y a pas dans la force de l'intelligence, ce qui lui permet de saisir ce qui est dans les textes du législateur de la décision qu'il a gardé dans la connaissance de Lui-même. Et beaucoup de leurs grands érudits détournés de leur chemin, jusqu'à ce qu'il est venu l'imam ul-Haramayn (al-Juwaynee) qu'il a dit, "je l'ai parcouru le plus grand océan et dans la recherche de la vérité et fuyant le taqlid je me plongeais dans tout ce que les gens de science ont interdit. Et maintenant, je suis retourné sur la croyance des salafs ", cela est son discours .
Et aussi (al-Juwaynee) qu'il a dit, "O nos compagnons, ne soyez pas occupé avec al-kalam, car si vous saviez ce qui m'a amené à ce qu'il m'a conduit, vous ne seriez pas devenu occupé avec elle" .. .
Ainsi, nous voyons de ces citations qui Ibn Hajar cite al-Qurtubi dans le contexte de l'avis des ash'arite théologiens sur le thème de la première obligation sur les serviteurs - être influencé en cela par l'Mu'tazilah - et al-Qurtubi répudie les plonger dans al-Jawhar (substance) et al-'arad (accident) - qui est le dogme de tous les ash'arite théologiens, pour l'ensemble de leurs livres contenant ceci, et il fait mention de l'une des figures de proue principal, L'imam ul-Haramayn al-Juwaynee, se repentant de cette voie erronée à la fin de sa vie.
• Abû el Ma’âli el Juhaïnî (m. 478 h.), l’un
des plus grands experts du Kalâm, s’est exclamé un jour devant ses
disciples :
« Mes amis !
Ne vous intéressez pas au Kalâm, si j’avais su un jour qu’il allait me faire
devenir ce que je suis devenu aujourd’hui, je n’y aurais jamais touché. »
Voir :
el Munazhzham (9/19), Talbîs Iblîs (p. 98).
« Si je
pouvais revenir en arrière, je ne toucherais jamais au Kalâm. »
Siar A’lâm e-Nubala (18/473).
Avant
de mourir, il recommanda à ses enfants réunis autour de lui : « Est-ce
que vous connaissez quelqu’un de plus éclairé que moi dans les sciences du
Kalâm ?
-
Non ! Répondirent-ils.
-
Pouvez-vous donc douter de mes
paroles ?
-
Non !
-
Je veux vous faire une
recommandation, l’acceptez-vous ?
-
Oui !
Accrochez-vous aux
enseignements des traditionalistes, car j’ai vu que la vérité était de leur
côté. »
Talbîs Iblîs (p. 98).
Juste avant de
rendre l’âme, il fit l’aveu : « J’ai lu cinquante mille fois
cinquante mille ouvrages. J’y ai laissé les adeptes de l’Islam et leur religion
ainsi que leur savoir littéraliste (ou exotérique). Je me suis embarqué dans un
océan immense et je me suis rempli du savoir interdit par les musulmans. Mon
but, c’était la recherche de la vérité alors que j’avais peur tout au long de
mon parcours de suivre les autres aveuglément. Aujourd’hui, je reviens à la
vérité. Accrochez-vous donc à la religion des grands-mères ! Au moment de
quitter ce monde, voici mes dernières paroles : il n’y a de dieu digne
d’être adoré en dehors d’Allah ! Malheur à el Juwaïnî ! »
El Munazhzham (9/19), Talbîs Iblîs (p.
98).
• Abû Hâmid el Ghazâlî (m. 505 h.)
serait mort avec Sahîh el Bukhârî sur les bras.
Voir :
l’introduction de : Qâ’ida fî e-Rad ‘alâ el Ghazâlî fî e-Tawakkul
d’ibn Taïmiya (p. 101), recension du Docteur ‘Alî Shibl.
Il fut pourtant
au cours de sa vie, passionné par le Kalâm et la philosophie, il est
même considéré comme le premier à avoir introduit la logique grecque dans la
matière d’Usûl el Fiqh. Mais cette passion démesurée l’a fait sombrer
dans le désarroi et le scepticisme, c’est pourquoi à la fin de sa vie, il se
pencha sur l’étude du Hadith à travers le recueil d’el Bukhârî et
de Muslim. Il est passé auparavant par plusieurs phases dont notamment le
soufisme ; il a même écrit deux réfutations contre le Kalâm et la
philosophie qui porte pour titre : Tahâfut el Falâsifa et Iljâm
el ‘Awâm.
Voir sa
biographie dans Siar A’lâm e-Nubala (20/286).
Abû el Fath, Mohammed ibn ‘Abd el Karîm
e-Shihristânî (m. 548 ou 549 h.) est l’auteur de ces paroles : « Accrochez-vous
à la religion des grands- mères, car c’est le meilleur cadeau que vous pouvez
avoir. » Il reconnut même dans deux vers devenus célèbres, qu’en fin
de parcours, la philosophie et le Kalâm conduisaient au scepticisme
Nihâya
el Aqdâm (p. 3-4).
•
Fakhr e-Dîn e-Râzî (m. 606 h.) dénonça le Kalâm de sa plume à la fin de
sa vie, en disant notamment : « j’ai contemplé les différentes
méthodes du Kalâm et celles de la philosophie, mais je n’ai pas vu
qu’elles guérissaient les cœurs malades ni qu’elles étanchaient la soif. Je me
suis alors rendu compte que le chemin le plus proche était celui du Coran… Or,
celui qui prendra le chemin par lequel je suis passé, pourra savoir ce que je
sais aujourd’hui. »
Siar A’lâm e-Nubala (21/501).[Al-Hafîdh Shâms Ad-Dîn Abû ‘Abd’Allâh Muhammad Ibn ‘Uthmân Adh-Dhahâbî ~ As-Siyâr A’lâm An-Nubalâ Vol.21 (p.501)]
Il (رحمه الله) a déclaré également :
« Celui qui s’en tient à la voie des grands-mères, sera le grand gagnant.»
[Al-Hafîdh ‘Imâd Ad-Dîn Abû Al-Fidâ‘ Ismâ’îl Ibn Kathîr ~ Al-Bidâyâ Wa An-Nihâyâ Vol.13 (p.55)]
Mohammed el Khûnjî (m. 646 h.), était l’un des
Imams du Mantiq (la logique grecque) à son époque. Pourtant,
avant de mourir, il a eu les paroles suivantes : « Je meurs alors
que je ne sais rien si ce n’est que le « possible » dépend de l’
« impossible »… si l’on sait que la dépendance est une qualité
négative, hé bien je meurs en ne sachant rien. »
e-Rad
‘alâ el Muntiqiyûn
de Sheïkh el Islam ibn Taïmiya (p. 114)
‘Abd
el Hamîd ibn ‘Îsâ el Khasrû Shâhî (m. 652 h.) fut l’un des plus fervents
disciples de Fakhr e-Dîn e-Râzî, mais il sombra dans le doute et le désarroi
comme peuvent en témoigner ses paroles de détresse qui s’adressent à un
autre savant notable : « Quelle est ta croyance ?
-
Celle des musulmans !
-
Tu es à l’aise en me disant
cela ? Tu en es convaincu ?
-
Bien sûr !
Hé bien !
Remercie Allah pour ce bienfait immense, car moi par Allah ! je ne sais
pas quelle est ma croyance ! je ne sais pas quelle est ma croyance ! je
ne sais pas quelle est ma croyance ! » Il s’est ensuite mis à
pleurer à tel point que sa barbe en fut mouillée
e-Rad
‘alâ el Mantiqiyin (p. 327).
Les premiers ash’arites reconnaissaient l’istiwâ
Les premiers ash’arites reconnaissaient l’istiwâ, à l’image du père fondateur de la secte Abû el Hasan, qui enregistre dans ses ouvrages les tendances des traditionalistes. Dans Ikhtilâf el musallîn wa maqâlât el islâmiyîn, il explique : « Voici la tendance des traditionalistes et leur credo en gros : Ils reconnaissent Allah (U), Ses anges, Ses Livres, Ses messagers ; toutes les informations venant de Lui, et celles rapportées par des savants crédibles selon le Messager d’Allah (r) sans ne rien démentir. (…) et qu’Allah est sur Son Trône comme Il le révèle : [Le Miséricordieux, est sur Son Trône établi][1] ; qu’Il a deux Mains sans qu’on puisse les décrire comme Il le révèle : [Que j’ai créé de Mes deux Mains].[2]Ils reconnaissent le savoir à Allah, comme Il le révèle : [Il l’a révélé par Son Savoir].[3] [Rien de ce qu’une femelle porte en son sein ou qu’elle ne mette au monde n’échappe à Son Savoir].[4] Ils reconnaissent à Allah des Attributs comme l’écoute, la vue, sans les renier à la manière des mu’tazilites…
Ils donnent foi aux hadîth qui viennent du Messager d’Allah (r), par exemple : « Allah descend au premier ciel et demande : Y a-t-il quelqu’un qui implore Mon pardon afin que Je le lui accorde ? » comme nous l’apprend lehadîth… Ils reconnaissent qu’Allah viendra le Jour de la Résurrection, comme Il le révèle : [et Ton Seigneur viendra avec les anges qui seront en rangs][5] ; et qu’Il se rapproche de Ses créatures de la façon dont Il le veut, comme Il le révèle : [Nous sommes plus proches de lui qui sa veine jugulaire].[6] » Après avoir évoqué bon nombre d’éléments, il a fait la conclusion suivante : « Voici en gros ce qu’ils prônent, ce qu’ils voient et mettent en pratique. Nous adhérons à tout ce que nous avons évoqué et nous en faisons notre tendance. »[7]
Notre hérésiographe déclare également concernant l’istiwâ : « Pour les traditionalistes, Allah n’est pas un corps,[8]Il ne ressemble pas aux choses existantes et Il est sur Son Trône comme Il le révèle : [Le Miséricordieux, est sur Son Trône établi].[9] Nous ne nous avançons pas devant la parole d’Allah et de Son Messager, nous reconnaissons plutôt l’istiwâ sans chercher à le décrire… Nous disons également qu’Il a deux Mains sans chercher non plus à les décrire comme Il le révèle : [Que j’ai créé de Mes deux Mains][10]… et qu’Il descend au premier ciel comme le formule lehadîth. » Il a dit ensuite : « Quant aux mu’tazilites, ils prétendent que l’istiwâ (s’établir) sur le Trône a le sens d’istawlâ (de s’accaparer du Trône). »[11]
El Ja’d ibn Dirham est le premier à interpréter l’istiwâ d’Allah sur Son trône par istawlâ. Jahm, son élève, reprit cette opinion à son compte et en devint même la figure emblématique aux dépens de son maitre.[12]
Abû el Hasan explique également dans son ouvrage el ibâna fî usûl e-diyâna[13]dans le chapitre : el istiwâ : « Si quelqu’un demande : que dites-vous sur l’istiwâ ? Nous lui répondons : Allah est établi sur Son Trône comme Il le révèle : [Le Miséricordieux, est sur Son Trône établi].[14] Il dit également : [Vers Lui monte la bonne parole].[15] [Il l’a plutôt élevé vers Lui].[16] [Hé Hâmân ! Bâtis-moi une tour, pour que je puisse atteindre les voies • les voies du ciel où je pourrais voir le Dieu de Moussa que je crois être un menteur].[17] Pharaon n’était pas convaincu par Moussa qui lui affirmait qu’Allah était au-dessus des cieux. Allah dit également : [Vous sentez-vous à l’abri que Celui qui est au ciel fasse écrouler la terre sous vos pieds].[18]Au-dessus des cieux, il y a donc le Trône… et tout ce qui se trouve au-dessus de nous appartient au ciel. C'est pourquoi : [Vous sentez-vous à l’abri que Celui qui est au ciel] : ne fait pas allusion à tout ce qui se trouve dans les cieux, mais il entend plus exactement le Trône, qui se trouve à leur sommet… Ne vois-tu pas qu’Allah affirme en parlant d’eux : [Il y plaça la lune, un astre lumineux].[19] Il ne veut pas dire qu’elle remplit tout leur espace. Nous voyons que tous les musulmans lèvent les mains au ciel au cours de leurs invocations, étant donné qu’Allah est établi sur le Trône qui se trouve au-dessus des cieux. S’Il n’était pas sur le trône, ils ne lèveraient certainement pas les mains en sa direction…
Certains tendances comme les mu’tazilites, les jahmites, et lesharûrites(kharijites ndt.) prétendent qu’istawâ [dans : [Le Miséricordieux, est sur Son Trône établi] comme le confirme le texte original d’el ibânandt.] prend le sens d’istawlâ (s’emparer de ndt.), de régner sur, de vaincre, et qu’Il est partout ! Ils ne veulent pas admettre qu’Il soit sur Son Trône – contrairement à la bonne tendance –. Ils donnent à l’istawâle sens de pouvoir. Or, si tel était le cas, il n’y aurait pas de différence entre le Trône et la septième terre étant donné qu’Allah a déjà le pouvoir sur toute chose. Il a déjà le pouvoir sur tous les endroits de la terre, qu’ils soient fertiles ou arides. S’Il était établi sur Son Trône dans le sens d’istawlâ, nous pourrions dire alors que Son istawâ est sur toute chose. Comme aucun musulman ne prétend qu’Il s’est emparé de toute chose, des endroits fertiles et arides… il est donc complètement faux de définir istawâ sur le Trône par istawlâ qui concerne toute chose. »[20]
Plus d’un adepte d’el Ash’arî recense ces paroles, comme ibn Fawrk et elHâfizh ibn ‘Asâkir dans son livre tabyîn kadhib el muftarî fî mâ nisiba ilâ sheïkh Abî el Hasan el Ash’arî. Il y évoque le credo qu’Abû el Hasan revendique au début d’el ibâna.
El Hâfizh Abû Bakr el Baïhaqî souligne pour sa part : « Chapitre : la parole sur l’istiwâ : Allah révèle : [Le Miséricordieux, est sur Son Trône établi],[21] [Puis, Il s’est établi sur le Trône],[22] [Il est le Dominateur au-dessus de Ses créatures],[23] [Ils craignent Leur Seigneur qui est au-dessus d’eux],[24] [Vers Lui monte la bonne parole],[25] [Vous sentez-vous à l’abri que Celui qui est au ciel],[26] fî (qui en général a le sens de « dans » ndt.) signifie ici au-dessus du (sur le) ciel comme en témoigne d’autres Versets comme : [Je vais vous crucifier sur (fî) un tronc de palmier],[27][Parcourez sur (fî) la terre].[28]C’est-à-dire au-dessus de la terre ; tout ce qui nous est au-dessus fait partie du ciel, et le Trône est au sommet des cieux. Le Verset signifie donc : vous sentez-vous à l’abri que Celui qui est sur le Trône, comme l’expriment explicitement d’autres Versets. » Il a dit ensuite : « Les Versets que nous avons retranscrits réfutent catégoriquement la parole de certains jahmites qui prétend qu’Allah Lui-même est partout. Ainsi, dans le Verset : [et Il est avec vous où que vous soyez],[29] Allah fait allusion à Son Savoir non à Lui-même. »[30]
Ainsi, le père fondateur de la secte et ses premiers adeptes comme Abû el Hasan e-Tabarî, Abû ‘Abd Allah ibn Mujâhid el Bâhilî, el Qâdhî Abû Bakr el Baqallânî s’accordent à reconnaitre les Attributs textuels cités dans le Coran, comme l’istiwâ, le Visage, et la Main. Ils dénonçaient toute interprétation de ces Attributs (ta-wîl).[31] Ils n’avaient pas deux opinions sur la question contrairement à leurs héritiers qui jonglent entre le ta-wîl et le tafwîdh. Abû el Ma’âlî el Juwaïnî est le premier parmi les savants les plus connus à s’insurger contre les textes avec l’arme du ta-wîl, comme le souligne ibn Taïmiya.[32] D’autres savants des nouvelles générations adhèrent formellement au ta-wîl. Juste avant el Juwaïnî, Il y a eu ‘Abd el Qâhir el Baghdâdî, et plus tardivement Abû Hâmid el Ghazâlî, el Fakhr e-Râzî, el Âmudî, etc.[33] Selon ces derniers, reconnaitre le sens littéral des Attributs textuels, c’est sombrer dans l’anthropomorphisme haïssable.[34]
Pourtant, de grandes références, dont notamment des mentors dukalâm, établissent sans détour que le ta-wîl, une vulgaire innovation, n’entre pas dans le vocabulaire des anciens.[35]
À suivre…
Par : Karim Zentici
[1] Tâ-Hâ ; 5
[2] Sâd ; 75
[3] Les femmes ; 166
[4] Le Façonneur ; 11
[5] L’aurore ; 22
[6] Qâf ; 16
[7] El maqâlât (1/345-350).
[8] El Ash’arî est vraisemblablement resté sous l’influence kullâbite lors de sa troisième phase après être revenu à la voie des anciens qui n’utilisent pas dans ce domaine ce genre d’expressions dont le sens est vague et ambigu. C'est pourquoi ils se contentent de se conformer au vocabulaire du Coran et de la sunna pour définir leur dogme. [ Voir :Majmû’ el fatâwa (6/37-38) et (6/663-665)] Quoique certains chercheurs universitaires pensent qu’el Ash’arî n’a jamais quitté le kullâbisme, bien qu’il fut à la fin de sa vie attiré par la tendance d’Ahmed. C’est d’ailleurs certainement la raison qui a poussé bon nombre de savants à classifier son cheminement en trois phases. [Voir : el usûl e-latî banâ ‘alaïhâ el mubtadi’a madhhabuhum fî e-Sifât qui est une thèse es doctorat du D. ‘Abd el Qâdir ibn Mohammed ‘atâ Sûfî.]
[9] Tâ-Hâ ; 5
[10] Sâd ; 75
[11] El Maqâlât (1/285).
[12] Voir : el hamawiya (p. 24), et majmû’ el fatâwâ (5/20).
[13] Sheïk Hammâd el Ansârî est l’auteur d’une recherche où il démontre que non seulement Abû el Hasan est bel et bien l’auteur d’el ibâna mais qu’il fut l’un des derniers si ce n’est le dernier de ses ouvrages. [Voir : Rasâil el ‘aqîda de Hammâd el Ansârî (p.61-108)]
[14] Tâ-Hâ ; 5
[15] Le Façonneur ; 10
[16] Les femmes ; 158
[17] L’Absoluteur ; 36-37 ; comme l’établit ibn Taïmiya, Pharaon est le chef de file des négateurs (voir : el qâ’ida el marrâkushiya).
[18] La royauté ; 16
[19] Nûh ; 16
[20] El ibâna (97-98). Bon nombre d’adeptes d’Abû el Hasan el Ash’arî ont tenu à la fin de leur vie le même discours que leur maître spirituel comme el Bâqillânî dans e-Tamhîdfî e-rad ‘alâ el mulhida, wa el mu’attila, wa el khwârij, wa el mu’tazila (p. 47) ; Abû el Ma’âlî el Juwaïnî dans el ‘aqîda e-nazhzhâmiya ; el Ghazâlî dans ijmâ’ el ‘awâm ‘an ‘ilm el kalâm (p. 78) ; el Fakhr e-Razî dans aqsâ e-ladhdhât.
[21] Tâ-Hâ ; 5
[22] El A’râf ; 54
[23] Le bétail ; 18
[24] Les abeilles ; 50
[25] Le Façonneur ; 10
[26] La royauté ; 16
[27] Tâ-Hâ ; 17
[28] Le repentir ; 2
[29] Le fer : 4
[30] El i’tiqâd (p. 116-118).
[31] Voir notamment : el ibâna (p. 53-58), risâlat ilâ ahl e-thaghr (p. 225, 232-234),maqâlât el islâmiyîn (p. 290-297) tous d’Abû el Hasan el Ash’arî ; e-tamhîd de Baqallânî (p. 295-299).
[32] Dur ta’ârudh el ‘aql wa e-naql (1/17-18). El Baïhaqî suit également ce principe dansel Asmâ wa e-sifât (2/25-53).
[33] Voir pour el Juwaïnî, el irshâd (p. 155-163), e-shâmil (p. 543-570) ; pour ‘Abd el Qâhir el Baghdâdî, usûl e-dîn (p. 109-112) et el ghuniya fî usûl e-dîn (p. 113-116) ; pour el Ghasâlî, qawâ’id el ‘aqâid (p. 167) et iljâm el ‘awâm (p. 75-76) ; pour e-Râzî, asâs e-taqdîs (p. 99 et les pages suivantes) ; et enfin pour el Âmudî, ghâyat el marâm (p. 139-143).
[34] Voir : asâs e-taqdîs (p. 182) et ghâyat el marâm (p. 138).
[35] Voir : e-risâla e-nazhzhâmiya de l’imam el Haramaïn (p. 22), el Khutat d’el Maqrîzî (2/356) ; Ibn Hajar lui-même dans fath el Bârî (13/370, 390) ; d’ailleurs el Kawtharî n’a jamais réussi à répondre à ce fâcheux dilemme ; sharh el fiqh el akbar d’el Qârî (p. 59), et j’en passe...
Pour plus d'infos voir les autres articles dans la rubrique : Aqida/Croyance & Asharisme
Et Allah sait mieux !