"L'arabie souadite est une démocratie " aveu du Roi et hukm des lois forgé par al madkhali.

Terrible aveu accablant du roi Abdallah l'orsqu'il fut questionné sur son pays :

"c'est une démocratie"
La preuve en vidéo



Peut-on excuser d'ignorance ou de contrainte celui qui ne juge pas d'après ce qu'Allah a fait descendre ?


Rabi' Al madkhali dit dans cette audio :

Il n'y a aucun minhaj, aucune aqida, aucune shariy'a pour celui qui gouverne avec autre ce qu'Allah à révélé.

Voici l'audio :


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🎓 Shaykh Muqbil (رحمه الله)

🔊 Question :

La contrainte et l'ignorance sont des excuses parmi les excuses légiférées comme vous l'avez déjà mentionné, mais est-il possible que le gouverneur qui juge parmi les musulmans soit contraint ou bien est-il possible qu'il ignore la légifération d'Allah et pour cette raison il ne juge pas selon celle-ci ; l'excusons nous donc pour son ignorance ou bien applique-t-on sur lui le verset ﴾ celui qui ne juge pas selon ce qu'Allah a révélé, les voilà les mécréants ﴿ 📖 [Al Ma'idah, v.44] si ce n'est ni ceci ni cela ?

🔊 Réponse du Shaykh Muqbil (رحمه الله) :

La contrainte a lieu lorsqu'il a peur pour sa personne ou pour son honneur et qu'il ait à supporter ce qu'il ne peut pas, mais le gouverneur n'est pas contraint, il peut s'isoler ou bien quitter le gouvernement, mais il ne le fait pas uniquement car il est éprouvé par le pouvoir. Quand à la question de l'ignorance, la plupart des gouverneurs des musulmans ne sont pas ignorants. Et de ce qu'il est important à signaler c'est le fait que celui qui se détourne n'est pas comme l'ignorant. Celui qui se détourne est celui à qui tu veux transmettre ensuite il se détourne de toi et il n'est pas excusé de son ignorance.

📕[غارة الأشرطة 2/449]


Ibn kathir commente ce verset

﴾ Est‐ce donc le jugement du temps de lʹIgnorance quʹils cherchent ? ﴿
📖 [Al Ma’idah, v.50]

 Ibn Kathir (رحمه الله) dit :

"La loi d’Allah encourage ce qui est bénéfique et décourage ce qui est préjudiciable. Allah rejeté tout ce qui part de cela, et qui accepte les opinions et conventions déterminées par les hommes sans aucun soutien de la Shari’ah.

Cela était fait du temps de la Jahiliyya, lorsque les gens jugeaient avec des conjectures à l’aveuglette et des conjectures de chance selon leurs propres opinions.

C’est ainsi que jugent les Tatars, selon leur propre politique, prononcée par leur roi Ginghis Khan, qu’ils appellent le Yasaq.

Ce Yasaq est un mélange de toutes les lois et systèmes qu’ils ont trouvé, pris des Juifs, des Chrétiens et des Musulmans, avec de nombreux éléments ajoutés qui sont basés uniquement sur leurs passions et imaginations. C’est, disent‐ils, la loi de la terre qu’ils font passés avant le Livre d’Allah et la Sunnah de Son Prophète alayhi salat wa salam.

Quiconque parmi eux agit ainsi est un mécréant auquel nous devons nous opposés jusqu’à ce qu’il retourne à la loi d’Allah et de Son Messager.

Une telle personne ne devrait pas gouverner même pour un jour."

📚 [Ibn Kathir, Tafsir, 3/123]